Mon sujet est venue au monde à l’âge de sept ans …
Sa vie se résumait à:
Une graine d’amour dans le ventre de sa maman…des amis…des cousins et de solidaires parents
Voyait la nature partager tout type de sentiments…amour, fraternité et abandon d’affection
Elle… posait tout le temps la même question:
- Pourquoi mariés depuis longtemps vous m’avez laissée sans frangins?
…yeux fondant en larmes…Personne ne répond!
Jusqu’au jour d’anniversaire de ces sept ans …à la veille du nouvel an, ces parents concordèrent de lui offrir un billet d’avion pour partir à trois perpétrer un sujet concluant
Elle n’y comprenait rien mais ça n’avait pas l’air d’être une partie de ravissement
Oui ! S’était apparemment… décisif et important!
Arrivés à l’aéroport, son père les embarqua dans une « C200 » qu’il a préalablement loué et les emporta à traverser un compte de fées
Tout lui était familier comme s’il n’aurait pas quitté son pays pour cette splendide fleurissante région des «Rhône-Alpes »
Les rues étaient plus vertes que le paradis de ces rêves, brodées de fleures fraiches et de polychromes qui dessinaient de partout des tableaux surprenants comme tout…
Des montres, des visages, des corps, des animaux et même des kangourous!
La petite ébahie demanda à son père où ils étaient?
Il répondit souriant…à valence, là où le Midi commence!
Marquée par la poche du kangourou, son pressentiment lui donnait une impression de déjà connu… en «Australie » probablement…
Mais… elle ne s’arrêta pas trop sur cette vision ...ni su son insinuation!
Traversant de majestueux champs extraordinaires, vastes et éminents enjolivés par …la main du maître du monde…
Ma belle remarqua à vue d’œil un rassemblement de niches entourant une cabane
Les lieux étaient propres, accueillants, bizarres, magnifiques et jamais vus ailleurs…
Et comme tout enfant sagace et curieux… au lieu de poser la question où ils vont… se pencha sur l’instant présent et demanda hâtivement une glose sur cette bizarroïde cité
Le père grand d’esprit et bienveillant lui expliqua que c’est un hôpital pour chiens de race…
Les infirmières y étaient blouses blanches, souriantes comme si leurs métier était leurs passion!
La grande petite comprit sa première leçon… dans ce monde de grands:
Dans la vie tout est important et tout mérite notre attention…
Le veillant avenant se doit de veiller sur ceux à qui la nature n’a pas offert le don… de se patronner ou même se prémunir par l’aumône de l’esprit!
Ça l’amusait comme tout de se sentir comme dans un dessin animé …partie vers l’aventure à travers ces champs et ces ponts!
Ces parents étaient là pour la protéger …son âme elle, veillait à cultiver son observation et sa sensibilité!
La mère était un cocktail exquis de charme, de beauté, d’élégance et d’alacrité
Elle ne mettait elle et son mari que des costumes tissus croisés…
Sa veste était toujours de la couleur du pantalon de son époux et vis versa…
Oui, même en ça se complétaient…
Ce voyage improvisé l’a ramenée vers cette paix intérieure qu’elle n’a depuis longtemps pas croisée…
Ces lèvres douces posaient et reposaient la même question depuis leur départ :
- Pourquoi ta fille ne demande pas où on va?
Et le père se rassurant répondait :
- Elle est d’une très forte personnalité, intelligente et d’une grande sensibilité tu le sais!
- Tu crois que ça se passera bien…j’ai peur…!?
- Oui…ne t’en fais pas pour elle…Elle est née kangourou!
- Oui c’est vrai!
- Je sais que dieu l’a élue après un long tri… on l’a bâtie plantureusement d’amour et d’affection
Puis… c’est le moment opportun qu’elle commence à sauter…et comprendre ce qu’est " le destin des kangourous"
- T’as raison, elle ne sait rien mais sent tout !
Les yeux grands noires de la petite captaient en entier ce que ces parents barbotaient et …ce que la nature belle et rebelle lui apprenait
Désormais dans ce pays dont elle vient de tomber amoureuse… tout est comme le vent du sud de son île natale…imprévisible, doux et emportant
De loin, lui apparut une gigantesque citée…ce ne pouvait être un hôtel il y est marqué des lettres qu’elle a appris à épeler :
« C E N T R E… » … le reste lui était charabia
Sa mère enthousiaste cria :
- Enfin ça y est on y est!
- Oui ma chérie hamdoullah on y est!
A la porte d’entrée un vieil homme Valentinois roux les reconnut… serra la main du papa très fort comme s’ils étaient depuis toujours compagnons et lui dit :
- J’étais sure que vous viendriez pour réveillonner avec eux!
Et le papa ému répondit :
- Oui ! Moi aussi je sais que rien n’est plus important que mes adorés…à plus mon ami!
Il reprit la voiture et roula à la vitesse du son les deux cent mètres d’allée… ces sangs s’impatientaient!
A la porte d’entrée deux grands jeunes hommes se tenaient droits beaux et émus… ils étaient vêtus comme pour fêter un retour à la félicité!
Dès que la bagnole s’arrêta, le papa et la maman se dardèrent dans leurs bras et se mirent à les embrasser de partout en pleurant à foison… ils se manquaient tellement !
La petite effacée, exaspérée, sentait l’envie de faire de même mais… blême son âme bouleversée ne comprenait rien de ce qu’elle voyait…
L’aimant de ces sentiments captait tout ce que sa petite tête ne pouvait déceler
Une fois ce bourbillon d’émotions éjecté de toutes ces âmes réunies après la séparation de deux semaines éternité…le moins âgé des deux la regarda et demanda au papa :
- C’est ma sœur tu l’as ramenée avec toi!?
Et l’autre la dévisageant de ces beaux yeux répliqua :
- C’est elle ma sœur, je ne l’ais jamais vue mais je l’ais toujours aimée!
- Oui mes chéris, je vous présente la fille kangourou…votre sœur!
Elle …submergée par un tourbillon de réponses sans questions…et un amour inexplicable envahit par un tsunami de curiosité… foudroyée comme si venant au monde à l’instant même sa mère venait d’accoucher se mit à pleurer et d’une voix tremblante beugna essayant de parler:
- Leur sœur... tu es leurs sœur maman !?
- Non ma chérie… c’est toi leurs sœur!
On t’a jusqu’à ce jour cachée que tes frères nés avant toi vivaient loin de nous…
Tu ne pouvais comprendre qu’ils sont un peu distincts…à la fois plus grands et plus petits…
Ils ont depuis qu’ils savent que t’es née insisté à te voir mais… moi et ton papa attendions que tu deviennes grande pour tout t’expliquer !
- Parce que moi aussi j’ai comme tout le monde des frères beaux et grands
- Oui et le troisième est en route et te parlera en mois d’un an !
Et …sans attendre qu’elle comprenne ce que ces parents sincères voulaient lui expliquer …elle se lança dans les bras de ses frangins les serrant aussi fort que ces petits bras pouvaient…
Les sentant dans la poche marsupiale de son ventre…la nonne kangourou est née !
Tous les cinq revenant à la vie se mirent à sans souffle pleurer…
Elle vient de les connaître mais lui manquaient tellement depuis qu’elle se connaît…
Si fragiles, beaux, affectifs et l’aimant sans intérêt embrassaient ses joues et souriaient à plein dents !
Nés du même ventre et des mêmes parents… les siens étaient différents!
Ils sont depuis ce jour ces frères et enfants…
Certains prétendent qu’elle n’est pas sensée les chérir autant…
D’autres disent que c’est du gâchis que d’investir toute une vie au profit de petits grands…
Et les plus pensifs de tous prétendent qu’elle n’aura jamais l’autonomie de sa propre vie si son esprit reste aussi dépendant…
L’homme de sa vie lui silencieux n’en parle même pas…il se laisse la chance de les connaître pour en juger les pas…
S’aimant malgré tout très sincèrement…elle et lui savourent l’instant présent!
Oui! Elle… s’en « fou » de tout ce qui se dit…prie dieu de garder en santé ces parents… et… se jure de faire de son attention une poche à les protéger du destin et des malveillants…
Son existence est désormais différente et bien garnie d’amour et d’affection…
La réveillant le matin, ils jouent tous les quatre comme d’éternels enfants…embrassent son âme, ces cheveux et ces cils tout le temps…
Elle est surement bénie…élue par la force divine pour aimer ces trois beaux garçons… elle ne les quittera que si elle part pour de bon!
lundi 9 mars 2009
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