samedi 28 février 2009

J’étais au ciel…les guettais !

Les sujets de cet épigraphe sont un couple d’inséparables …
Lui avait vingt sept ans…elle trois ans moins âgée
La nonne furieusement mordue…
Lui amoureusement sure de…d’être aimé !

Vous Excuserez mon indiscrétion mais j’étais au ciel…et ne pouvais ne pas m’immiscer…observer…sans déloger ce qui m’offusquait
Il est toujours aussi passionnant de tout cerner….sans…user de ce pouvoir de contrôler

Ils étaient pour la première fois de leur couple entre étrangers
Assis dans la voiture décapotée au bord d’une plage familière désertée
La pleine lune était au rendez-vous entièrement investie pour illuminer leurs nuits
Le souffle du vent accompagné par la chorale des vagues chantait la fameuse symphonie de l’immortalité
Le sable embrassant la plage les invitait à faire de même…leurs yeux, leurs lèvres, leurs mains et toutes les parcelles de leurs corps enflammés s’appelaient…
Mais la barrière des réfutations les dissociaient…

Ils contemplaient cette splendeur mais ne pouvaient savourer, leurs âmes perdues adjuraient les retrouvailles …mais n’y arrivaient!

Leurs regards se croisaient de temps à autre…et aussitôt rescapaient fuyant ces brulantes larmes habitant la plage des yeux ….
Ils sentaient le bruit du silence avant la tempête…orageuse…mais n’y pouvaient rien

À l’amour comme à la guerre…
Le beau temps des « je t’aime » résistait aux averses passagères …
Un gros nuage noir s’annonce de loin ouvrant sa gigantesque gueule pour dévorer…les étoiles, la lune, ce doux vent du sud et la paix des bienaimés….en une prise

Ils s’y attendaient…ce n’était pas une surprise!
Pour une fois leurs bonne étoile était prise…ils la méprisent mais se déguisent par l’ornement de l’orgueil pour rester éminents !
Le pire incertain que cache le destin reste à …l’horizon
J’étais à méditer que l’attente latente est pire que la souffrance….quand soudain le mal attendu survint…
Les yeux de la jeune fille s’inondèrent d’une pluie de larmes…
Lui effondré essayait de faire de même mais…n’y arrivait point

Ses mirettes souffraient de sècheresse …
Non ...ce n'est pas un inondé de disgrâce …
Contrarié par son stone cœur et des larmes qui le décuvèrent et n’eurent pas la gentillesse de couler…prit sa tête entre ses main et se cacha tel un escargot dans sa peau!

La reine détrônée ne savait quoi faire… détestait sa faiblesse, haïssait son affection débordante, était sure que c’est le début de la fin qui s’annonce…
Ne pouvait que pleurer de se sentir réfutée par le bienaimé qu’elle veut de toute âme et conscience quitter!!!!!!!!!!!!!!!

Moi du ciel les regardais, lisais dans leurs cœurs et connaissais au détail près ce que leurs conscience taisait
Ils se sont malgré tout sincèrement élogieusement aimés
Et…étaient malgré eux sur le point de se déchirer…de soi et du dorloté!

Elle avait le mal inguérissable de ne pas être socialement compatible à son image de marque…
Lui était un « démiurge » têtu et dévêtu de sa foi…
La magie de l’amour n’était pas au rendez vous pour mélanger l’huile et l’eau…mais a fait de l’amour parodique un beylical divinement beau !

Moi du ciel possédais que … Jeunes très jeunes n’avaient pas ce savoir que la raison prime sur l’amour… même quand il est fort et glamour !

Le souffle des vagues priait pour que la belle tienne bon jusqu’à la fin de cette maudite scène…le clair de lune a effacé sa clarté…
Désormais elle est devenue l’ombre de son animosité !

Lui n’avait même pas le courage de croiser ses pupilles dans le couloir des pleurs…de peur de lire cette perpétuelle question qu’il a souvent fuit…

- Me veux-tu autant que notre premier baiser?
Et le OUI impliquera l’impossible restitution des pots cassés !

Le bon beau gosse vaguait des yeux à travers cette splendide nature et se contemplait d’un regard écœuré, comme si les ténèbres qui le hantent ont fini par le heurter…
La vie ne nous parait délice que quand on a la quiétude de s’aimer !

- M’aimes-Tu? Cria-elle d’une voie muette
- Plus que jamais… Brama-t-il hardi

Leurs mains se cherchèrent dans l’obscurité de la clairvoyance moribonde, la providence ne voulant pas les aigrir…les tressa comme par hasard…
À se toucher de la pointe des doigts leurs chaires crochèrent…tremblantes glacées par ce froid qui habite les maux de leurs cœurs et mots…il aime son âme et sa douce peau du fin fond de son ardeur
La toucher lui est vital, la caresser le ravive !

- Alors pourquoi ? Riposta-elle acharnée

Le sollicité soudeur devient d’un coup…sondeur
S’attendant au pire survenu… répondit d’un ton acéré :

- Pourquoi quoi, je ne te comprends pas…parle explicitement ou tais toi à jamais mon cœur !

Et parce nous les femmes gardons souvent les réponses pour nous même mais… jamais…jamais les questions
Cela nous intoxique !
On s’attend naïvement à des réponses lyriques et s’extermine face à l’évidence tragique d’attirer les diables des vérités scéniques!

Elle murmura d’une voix désarmée…:
- Pourquoi, pour qui en sommes-nous arrivés là?

Moi du ciel voyais à vue d’œil venir une boutade telle…
Une cartouche tirée par un silencieux…transperçant l’air à la vitesse du son…pénétrant les entrecôtes de la cible pour s’installer confortablement dans son cœur usé
Un artifice de sang détonerait…et le chant du rossignol suffoquerait tout … ciel terre et nous!

L'imprévisible destin poignant altéra la tragique fin d’un... acte

Et …l’adoré d’une voix suppliante répliqua:

- Non mon cœur, je ne peux te divulguer ce qui s’est passé…ça nous exterminerait…

Ouvrit la porte de la décapotable cherchant de l’air…cette situation l’étouffait !

Il l’aurait aimée morte à cet instant même…pleurer d’elle est pire que de la pleurer !

Et d’une voix répliquante supplia:

- N’insiste pas mon cœur s’il te plait…tu vas nous bousiller

Mais à peine ces quelques mots prononcés…
Elle lui lança en pleine figure ces miettes de confessions latentes qu’elle ne pouvait barder…bêtise et vérité sont d’une éternelle mitoyenneté :

- Chéri, pourquoi ne pas m’épouser ?

Le choque du bonhomme à entendre les mots auxquels il s’attendait était telle que…des larmes enragées ont faillit lui rendre le service de couler!

Moi du ciel suis sure qu’il est très affectif mais ne peut l’exprimer !

Lui d’en bas la savait un peu fofolle mais…pas au point d’interposer les rôles et lui demander aussi ouvertement de concrétiser!

Désarmé tel un prédateur sans dents dont les descendants sont d’une race autre que la sienne…
Son Regard vague embrassait les vagues…son esprit évadé grimpait vers l’horizon… sa tête pale aussi jaune qu’un zeste de citron mettait en valeur la rougeur des joues aussi asperges que ceux d’une vierge…
La fièvre lui fit barbeler quelques mots insignifiants…puis…pris par le piège de la transparence descendit de la voiture et sursauta sur la banquise de la corniche !

Le jeu de la culpabilité est son unique issue, persuadé qu’elle l’aime plus que tout…montra ces déboires sans réserve…
La vérité monstrueuse ne devait pas sortir des son corps empoisonné…il l’aime plus que tout, veut la garder et ne peut l’envenimer !

Elle le rejoignit défiant ce vent glacial, sa prédisposition à s’enrhumer et ce déchirement que la réponse a provoqué…
L’embrassa fort sur la joue, la bouche et les bouts …et pleura sa conscience qui dort et ce beau rêve presque mort !
Elle le savait cordial…son visage aussi plat qu’une citronnade donnait l’air d’une mine roide…ça la décevait !

Le vent soufflant dans les yeux du bienaimé a aidé quelques larmes à couler…ou peut être que vraiment il pleurait…à vous de juger !

La chérie source du drame, ne détecte plus rien de ce que jadis ces sens captaient!

S’assit à ses cotés sur le bord, se serra à lui, réchauffant son coté cœur et reprit l’effort de répéter sa perpétuelle question :

- Pourquoi se quitter, tu as d’autres projets ?

Moi du ciel m’apparaîtais à leurs tomber sur la tête…

En fait…Je ne sais quoi vous dire…
L’histoire à officiellement fini à ce stade mais je vais vous offrir le complément qui s’est produit et qui a officieusement tout gâché…

Le bonhomme débarrassant son crane des pommes de ces mains, releva la tête, et visa son amourette d’un regard de condoléances…il lui était exigible de donner la bonne réponse au moins pour être honnête dans sa malhonnêteté !

Ces lèvres bougeaient mais la voix ne traduisait pas des mots compréhensibles, ou…
Est-ce elle qui a perdu son identité et dédaignait sa langues natale pour ne pas avoir la gorge tranchée par cette vérité !

Le silence rejaillit à la surface pendant cette fraction de seconde ou chacun regardait de son coté cherchant son âme errée sur l’eau de cette mer amère !

Ils sentirent le besoin de parler le langage des aimés…se cherchèrent les mains pour les rapprocher, et à leurs croisement…leurs têtes se tournèrent l’un vers l’autre et ils s’embrassèrent aussi farouchement que leurs première nuit…ils se serrèrent forts dans l’espoir de fusionner mais à leurs désarroi la latente question les interpela
Et…

Le garçon répondit :

- Bon ok je ne vais pas me taire si…c’est ce que tu veux me voir faire :
Ma frayeur est que l’utérus qui m’a mis au monde REFUSE incontestablement de te porter, et je ne peux que m’incliner à sa volonté,
Cette vérité te tue, je t’aime, je t’ais fait mal, je t’aime, il ne fallait pas me demander de nous deux c’est toi qui s’est tirée dessus, je t’aime, tu t’es suicidée en tirant le blason que j’avais en main, tu ne m’aime plus, je t’aime quand même!
L’utérus qui m’a porté ces vingt sept ans partage ma peur que tes fardeaux frappent à ma vie et à ma descendance alanguie, une moins belle m’attends, je l’aimerais certes moins mais compenserais l’affectif par l’envie, aurais un beau bébé, et tu feras de même si t’arrive à m’oublier, je t’aime!

La fille vit ces mots faire le tour de son crane sans détecter la piste d’atterrissage de sa raison…
L’artifice de la vérité embrassa celui de son sang … son cadavre figé ne sut quoi spéculer…s’attendait à tout sauf à cette véracité… contemplait ces lèvres qui lui ont tiré dessus sans désarroi….dévorant son prédateur des yeux…le vit du coup aussi chimérique que l’amour qu’elle lui portait !

Moi du ciel avais tellement mal qu’une larme a coulé de mon œil gauche leurs est tombé dessus…les a mouillés… ils se sont depuis quittés mais pas oubliés !

Mon œil droit a refusé de faire de même…il savait que dans dix ans leurs chemins se recroiseraient…

Je ne serais probablement pas au ciel pour vous raconter ce qui en est mais…de là où je suis prierais qu’ils ne subissent pas une deuxième fois la même destinée!

samedi 21 février 2009

Recoudre son âme au...fil des Remords

« On » m’a appris y a de ça une décennie que le pire des choix est de ne pas choisir…
Que la monotonie tue la vie …
Que la routine est une stabilité illusoire …
Et qui ne risque rien n’a rien !

En fait, ce « On » c’est…Moi, mon assoiffé tempérament et cet éreintant caractère qui trouve aux terres mouvantes du risque…son extase, sa passion et cette ambition d’être MOI tel que je me veux, me projette et me vois.

Certains diront que c’est la devise de « narcisse » …
D’autres consolideront ce layon de…Vivre la peine de viser bien loin plein dans le mil…

J'ai certes tout de...ce chanceux chasseur de chance, dont les souches sont séchées par les désenchantements…chantant malgré tout l’hymne du penchant vers la passion et l’amour profond!

Durant mon harassant parcours vers Moi, j’ai découvert plusieurs critères décryptant la limite frontalière entre… le flaire et les repères cartésiens du connaisseur

Et à mon désarroi, j’ai y a de ça quelques mois décelé une mine de valeurs notoires …qui n’existait pas dans mon répertoire …que je croyais loin de mes tendances comportementales...et qui m’ont hanté sans m’en apercevoir!

Je parle bien évidement de : ce kamikaze de « Regret » à la con!

Oui ! Ce ronge tout qui une fois diffusé dans l’âme suite à un déboire, commence par des «j’aurais dût faire » et finit par des « j’aurais dût être »
Cette conjugaison au passé à tendance suicidaire!

C’est un virus silencieux et mesquin…qui nous habite tel la phobie de la mort subite…

Il se déclenche et se propage au premier acte inopportun, dissipant le mal inguérissable et désespéré des « j’étais » …
Attaque la parcelle motrice de notre force intérieure délogée…nous extermine gringalets!

Je vous avertis que cette désagréable mésaventure commence comme suit:

Au moment ou s’impose la doctrine de faire un choix…
On se dit autant franchir le pas… tenter le coups du tout pour le tout…

Tout mettre en péril…courir le risque de réussir une vingtaine d’années en un clin d’œil…
Pris par le courant de l’ambition...
S’oublie le risque de tout foirer et gaspiller au moins cent vingt mois à…sortir du deuil des ratés!

On se voit à la limite beau chanceux et grand…bon calculateur des marges d’erreur…
Et...on finit excusez le terme : Enculé pleurant une insatisfaisante situation de stabilité foirée geinte!

Aussitôt le « regret » déclenché, on se sent faible agonisant et perdu, tel un schtroumf dans le monde des géants…

On débute par s’autocritiquer, se plaindre, se juger condamnable, se sentir loupé dans un labyrinthe de lamentations stériles et soulé…
Méconnaissable devant ce miroir qui nous a toujours complimenté…on ne peut abstenir ces larmes de couler!

Et…
Au premier regard croisant nos yeux « têtus » enragés contre ce moi qu’on a souvent admirablement adoré…
Notre bon sens nous lance ce cri de guerre…stop à la masturbation de l’esprit!!!!!!!!!

L’antivirus des « Remords » se déclenche d’un automatisme instantané et spontané…
Une chaleur annonçant la résurrection s’étend et prends de l’ampleur à travers ce corps affaiblit…

Le neurone des reviviscences détecte le fichier infecté … le localise et commence par le démanteler pour purifier l’âme de cette mort lente et débarrasser notre inconscient de nos pleurs infimes…

Au premier jour de diagnostic on procède par un état des dégâts!

Au deuxième pas, on commence par se dire que s’était fait pour se passer de la sorte et que c’est le destin…
Qu’on a eût la chance de tenter son coup et que la vie est une partie de poker…qui ne risque rien n’a rien !

Au troisième jour, notre vitale immunité rejaillit à la surface…
On se dit qu’on avait certes tort mais le plus important est…d’en tirer une leçon!

Et à la quatrième aurore, on expédie notre force intérieure vers un voyage à travers les histoires de nos idoles immortelles…et on s’incarcère dans cette foule de…
Rois ayant survécu au détrônement, ces Riches restituant leurs massifs abandons et ces hommes substituant leurs corps défaits par ce cœur centre de l’univers…

Oui ! Il est vrai que si on n’est pas mort d’un coup bas…on en sort incontestablement plus fort!

Je ne sais si foncer vers un choix avec la certitude de faire juste et se trouver au fil des conséquences faux et las est…nommé hardiesse ou fadaise
Mais je crois savoir que les défaites ne sont surmontés que par la patience de se renouer!

Et ce qui m’est certitude est que…
Qui n’a pas échoué n’a pas vécu l’expérimentation de rassembler ces miettes et de se rapiécer pour se relancer dans cette aventure qu’est la vie plus herculéen et passionné …

Et si ma vie était à refaire, et que le Risque et péril soit mon ciel et terre, je jure au nom de mon ambition et de cet amour qui m’est vital, que j’en ferais une partie de poker puisque:

Le pire des choix est de ne pas choisir, et qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets alors…fonce et vise plus haut chère âme solitaire le pire est déjà…passé, avance et ne regarde pas derrière!

dimanche 1 février 2009

De mon fils...A ma promise

Salut fiston

Donne moi ta main mon choux
Depuis le temps, tu me manque tellement

Allez mon grand…notre partage sera d’un amour abondant
Oui, je ne peux rater tes rendez vous
Et je t’aime plus que tout…

On va où ?
Hé bien on va traverser ce pont
Oui…ce pont !

Aujourd’hui on va priser tout instant avec…
Une femme d’un autre temps
Qui me dit « digne d’envie » …qui t’aime tant

Ta mère ?
Bien sure qu’elle le sait… écoute mon enfant
Dans la vie il faut être honnête et transparent
Je lui ais tout dit … elle m’en a gratifié l’approbation
Je n’avais pas à ce faire mais…
Garder un mutuel respect m’est important

Viens mon cœur…n’ais pas peur
Grimpe les bras de papa cher fils…
Tu ne veux pas voir ma promise ?!

Non ?...Bon !
Tu as d’apparence raison…mais…
Elle n’a rien à avoir avec nos conflits tu sais !
Elle a pris pied dans ma vie quand j’étais moi et ta mère séparés

Je l’aime et je t’aime…à foison

Allez mon poussin n’ais aucune crainte
Je serais là pour adoucir ton tempérament
Elle n’attend plus que te chérir
Je lui ais parlé de tout …de nous
De tes grimaces, de tes gesticules et du timbre de ta vois quand…
Tu m’appelle …PaPa

Ne m’en veux pas fiston…
Moi et ta mère s’était pas fait pour clopiner
S’était fini à peine…on piétinait
On t’a toi …et… serons éternellement liés
Par le cordon du respect et pourquoi pas l’amitié

Elle…où…quand…comment ?
C’est fou ce que tu m’apparente…
Tu es doué pour les questions !

Hé bien…ça a fini à peine débuté y a de ça dix ans
J’étais célibataire et libre tel va le vent
Je ne sais pas nous deux c’est jusqu’à quand
Elle sait que je ne sais pas mais…nous affectionne pourtant
Je lui ais toujours été légitime
Et d’une alchimie étrange…Je la veux …je la sens…

Ce que je te dis te fait mal …ou… te laisse indifférent ????
Pourquoi tu boudes…s’il te plait réponds !

Bon excuse ma droiture…je ne voulais te frustrer
Mais…il fallait que je te dise vrai
Je crois en nous …
Sans toi …je ne serais sien
Et sans elle… je ne serais tien!
Je vous vénère et sans vous deux …serais rien

T’es la graine de mon être
Et je sais que t’aime ta maman…tu me veux son jupon
Mais avec l’âge tu concevras que …
Les gens se rassemblent ou désassemblent
Pour un oui ou pour un non…
Oui…ce n’est pas si évident!

Regarde…fais comme moi et trottine
Le pont ne prendra que la traversée…d’un an
Pour atterrir dans la rive de sa vie
Elle est gentille et jolie !

Tu sais…je lui ais même montré tes photographies
À ta vue elle m’a donné son avis
Je crois qu’elle t’apprécie parce que t’as…
Son regard vif et ces dents
Elle t’appelle je ne sais plus… grand petit
Ou petit grand !

Oui mon bonbon…c’est des illusions
Mais les vanter est si bon…

Écarte la voix de la raison
Redeviens enfant…pour un moment
Et tu capteras qu’elle te voit avec son cœur
Oui tu as raison ! Son amour est très profond !

Puis imagine qu’elle…
Ne m’en veut pas de t’avoir fait ailleurs…fidèle conjoint
C’est sa certitude qu’on est menés par le destin
Le même qui nous a raillé moi et ta maman
Du registre des mariés
Elle aurait tant aimé que je sauve le navire de mon foyer
Il a quand même coulé mais…on ne s’est pas noyés !

Bien mon bébé, trotte, tu commence à m’écouter
N’ais pas peur avance à pas sures et lents
On n’est pas pressés !
Je serais toujours là à protéger tes pas des aléas
Je ne te contrains à rien mais…
Je te sens convainc !

Regarde elle est là !
Mon chéri, ne ris pas de moi
Le cœur de papa…bat
Je murmure des « je t’aime » tout bas!

Tu n’es pas jaloux non !
Tu ne m’en veux pas !
Tant mieux mon enfant… sinon j’en serais mort!

Elle avance vers nous…souris…si tu veux ou peux
Impatiente de ta rencontre elle nous a croisés à mi-destin !

Bon elle reste quand même un peu…loin

Tu en pense quoi ?
Tu la trouve bien, son regard est doux et
Son teint africain !

Je consens !

Tu sais, vous allez vous amuser comme deux farfelus
Moi, quand je joue avec elle j’en jouis…et m’extasie
D’harmonie, de gâteries et d’histoires !

Elle parie au foot et a un cheval au rencard
Elle a même des pigeons et des canards
Tu me trouve bavard… ?
Pourtant je ne lui divulgue qu’une parcelle de ce que je vis
Elle me croit romantiquement avare
Faute de…mes rares « je t’aime »…dits au hasard !

A mi-trajet petit blondin
Et pour nous mettre dans…ton bain
Parle-moi de toi…

Quoi…?
Tu ne sais toujours pas pourquoi tu n’as pas à tes cotés ton papa ?

Hé bien…l’histoire a commencé quand t’es venu au monde
Et je t’ais pris dans mes bras
Oui à ton accouchement j’étais là
Puis t’es parti avec ma dame…
Vers un monde qui ne te reconnais pas
Tous les trois n’avions pas l’embarras du choix !

Ensuite ?
Hé bien…ma raison d’être est d’assurer ton lendemain
Reste que…là où on en est ton futur est incertain…

Mon obsession est ton avenir

Je cogite à…
Tes racines de peur qu’il n’en reste que de vagues souvenirs
T’avoir avec moi briserait le cœur de la femme que j’ai un jour aimé …
Te déracinerait de ton besoin d’affection instinctif inné
Et…
T’avoir avec elle sans moi fait couler les larmes dans mes veines…
De te voir condamné à cette peine de rester expatrié
De grandir sans m’expérimenter

Même loin de moi…Je te veux toujours indemne tu sais !

Mais bon petit…vivons l’instant d’aujourd’hui
Je te sais béni et ton nom m’ouvrira les portes du paradis !

Regarde mon choux…ta marraine est parmi nous
Parlons de ça avec elle
Elle a le même souci de…te voir chanceux
Tu commence à l’aimer c’est ça…
Tant mieux !

On n’a pas senti le temps passer et…
Je crois que si t’as avancé vers elle….
C’est que tu apprends à te débarrasser de tes préjugés
Elle est mienne malgré l’acte manqué
Que t’aurais dut être sien
Que dieu protège la femme qui t’as fait mien !

Je crois savoir qu’elle t’adore mais s’abstient
Elle garde son avis pour la fin
Puisque là où en sont les apparentés
On est tous les quatre unis par le beylical…de la destinée !