mardi 3 mars 2009

Prends ton temps...On est pressés

Elle ne se conjugue pas au passé... mon obstinée l’aimait… ravie de vivre ce tamponnage entre rêve et destinée se laisse emporter

Plus belle que le clair de lune de son île natale, ses yeux illuminaient d’un amour profond et vrai, sentait en elle la fièvre de l’envie l’envahir de la tête aux pieds, naviguait hors de tout dans son monde discret, quand le beau gosse d’à coté lui demanda :

- t’es là chérie
- oui bien sure. (Menteuse que je suis)
- tu me dépose là s’il te plait ?
- oui volontiers
- à plus,

Et le bisou sur la pointe de ses lèvres là ramena vers... lui...cet absent présent qui lui manque tant
Elle ne le reverra sans doute jamais…mais ne cesse d'y penser!

- à tout à l’heure, je t’appellerais dès que je serais arrivée
- ok...je t’aime
- merci

Elle gara la bagnole… Il descendit

Elle le regardait s’éloigner, grand, beau, élégant, et galant...tout en un et sien

Clignoteur, première, et la voiture avança dans cette route saturée par un tat de monde jumeaux

Mêmes regards, mêmes rides, mêmes grimaces révoltées et désespérées
On a beau les croire des imbéciles heureux..Ils ne sont que mal et peureux de se confronter …de se dire les quatre vérités des :
Non ce n’est pas ce que je suis ou ce que je veux, autant tout quitter vivre à la bohème dans un autre monde, un autre ciel et une autre éternité plutôt que de rester à jamais ratés et encerclés par des choix imposés !!!!

Les voitures aussi stressées que ceux qui les conduisent s’emmerdaient à la voir conduire aussi décontractée…
Du coup, s’illumina dans sa tête l’idée de rouler à leur rythme rapide, vivace et farfelu

Au premier rondpoint, la carcasse en métal prit le dessus sur les jambes sexy de la baby-girl, le volant vola et le contrôle devint une passion ratée…

S'était à peine la fin de matinée mais…la bonne étoile qui ne la quitte jamais était au rendez vous et au troisième tour de valse tout s’immobilisa elle ne sait comment ou où

Elle était saine et sauve son harnais chouchou aussi indemne…
Les passant applaudissant cette illusion de maitrise dont la conductrice a fait preuve, la consolèrent et partirent vers le nulle part qui les attend

Bousculée, elle alluma une cigarette et respira à plein poumons pour s’assurer qu’elle fait encore partie de ce monde…et de celui de son bienaimé perdu dans la nature

Quand...Une voix masculine transperça la vitre fermée pour lui demander :

- vous allez bien madame ?
- oui merci, toujours vivante sinon ça va

L’homme pointa des yeux cette belle silhouette, pieds nus, doigts fins, jambes pleines banche neige, jupe plus courte que la mémoire d’un hominien en chaleur, taille fine, chemise en soie à moitié fermée, poitrine ferme, cigarette embrassant des lèvres pulpeuses, et des yeux…

- Impossible, je ne crois pas mes yeux, mon dieu je t’aime plus que jamais …merci
Hé o, Omnia c’est toi! Omnia, toc toc, Omnia!

Révoltée qu’un type qui la connait soit là pour gêner son intimité …spirituelle… elle qui ne voulait rompre ce doux fantasme de marcher nue sur une plage désertée avec son bienaimé,
Tourna vers lui sa tête et eût la grâce d'afficher son habituelle "vrai-faux" grimace...Ce sourire de remerciement qu’elle lance à ces intrus qui offensent sa...sollicitée solitude!

Ébahie…hasardeuse…chanceuse d’avoir dérapé au bon lieu et au bon moment…
S’était bien LUI, ou est-ce un phénomène de skysofrenie s’est déclenché????!!!!!!!!!!!

Elle baissa la vitre… le toucha, il était vrai en chaire et os…entier de la tête aux pieds…

Ouvrit la porte et descendit hâtivement vêtue de son vrai beau grand sourire sur les lèvres
- c’est toi, impossible, d’où est ce que t’es sorti, de ma tête ou du coin de la rue ?
- de ta tête, j’ai toujours été une procréation de ton esprit

Prit sa main la serra fort puis …avec sa spontanéité habituelle mit la pomme de cette chaire qui lui est chère sur son cœur, il battait tellement fort ou se débattait
Elle fit de même lui déclarant au langage des revenants qu’elle l’aime, prit sa main et la mit sur son sein…son cœur battait aussi fort que le sien

Pieds nus dans la rue, elle a oublié les passants et le mauvais temps, sa malchance n’était pas au rendez vous et le dérapage incontrôlé de la voiture était un don du ciel…
Là c’est elle qui s’apprête à déraper…elle en est ravie!

La miss mit ces chaussures Gucci, et le suivit…

Au café d’à coté tout s’est figé, lui incontestablement aussi audacieux…elle aussi ravissante et sexy

- tu m’as manqué, dit-elle le regardant droit dans les yeux

- toi aussi, j’ai souvent vécu des journées entières te trainant dans mes pensées,
je t’ais vêtue de mes fantasmes les plus insolites…t’étais ma déesse et ma promise…t’immortaliser dans mes pensées me protège de ma solitude et de tout ce qui m’alanguît, tu m’as béni
je parlais souvent paupières fermées de peur qu’on te voit dans mes pupilles que t’es à dévisager aussi tendrement qu’avant…

Une voix sortant de la radio les emporta au rythme de:
« goodbye my lover…goodbye my friend…you have been the one for me…never you move on remember me…remember us…I sweared we’re true»

Et la providence était encore une fois au rendez-vous…ils s’entre contournèrent d’un regard doux nostalgique et profond

Et le serveur de service, les lança d’un sourire lyrique, leurs servit l’habituel café chaud et sucré qu’ils continuèrent à perpétrer … même séparés et alluma leur bougie puis sans mot-dire partit!

- c’est lui qui nous a tourné notre chanson
- oui sûrement…notre chanson d’y de ça longtemps
- en fait au dernier rendez vous d’y a de ça dix ans j’ai oublié de te dire un truc important
- oui dis le maintenant
- je t’aime

Les yeux de la jeune femme se remplirent de larmes, il fit de même
C’est lui tel qu’elle l’a toujours connu…vrai plein de grâce et transparent son affection prononcée lui est typique

Ces larmes le rendaient plus virile, irrésistible et craquant…
Comme d’habitude d’ya de ça tant d’ans…
Elle mit ces lèvres sur ces joues et aspira l’eau bénie qui coulaient de ces yeux mous

Et en moins d’un clin d’œil reprit ces esprits, sur un long long long… baiser

En fait même affublés de cœurs usés engagés dans des averses abrégées … rien n’a changé
Elle…était encore elle,
Lui …encore lui
Malgré eux, leurs passion est à la fois beau temps et pluie !

- tu te rappelles par moment de nous
- oui toujours….et toi
- oui mon amour
et des derniers mots que t'as prononcé : Je ne t’attends pas…mais si tu veux revenir je t’envoudrais juste un peu

- oui…et du dernier rendez-vous avant de se quitter on s’est aimés…
Au rythme de : faisons l’amour avant de nous dire adieu …encore une fois toi et moi…puisque l’amour s’en va…

- je n’ais pas changé tu sais
Je suis toujours ce bonhomme étranger qui…te chante des poèmes …qui commencent par je t’aime et finissent par t’aimer
Et toi non plus tu n’as pas changé toujours…ce parfum léger toujours ce joli sourire j’avais envie de te revenir

- mmmmmm mamour… je t’aime

- أنا نعشقك !!!!!!!!!!!!!!!

Déconnectés de tout de la terre, du ciel, de la loi de newton et celle de la société qui juge au quart de tour
Il n’entendait que sa voix…et ne sentait que sa main la caresser comme s’il s’apprêtait à la sculpter

Quand…

Du coup le maudit téléphone se mit pour la cent et unième fois à sonner, elle ne voulait répondre mais se devait au moins de s’annoncer

- Oui…ok… à plus

Le sien comme par pic fit de même, ils ne pouvaient rester éternellement hors du temps et des lieux :

- Oui…ok… à plus

- On est peut être tous deux obligés de revenir vers nos mondes !

- si tu le dit Oui mais sache que je…t’aimais… je t’aime et …je t’aimerais ma chère et douce adorée

- moi aussi je t’aime plus que jamais…
Nos chemins ont bien fait de se tresser mais… peut être pas au bon moment croisés
Je te garde dans mon âme et cœur précieux Mamour bonbon
Cette fois dieu merci je n’ais pas très très mal... mais …j’y survivrais,
T’es inoubliable,
Je ne te l'ais peut être jamais dit mais...moi j’ai vraiment beaucoup d'affection à te donner!

- toi aussi tu m’as marquée et ramenée vers notre premier baiser
Je me croyais incapable de chérir après ce que j’ai enduré mais à te retrouver je me suis recouvré
Et si dans un autre monde dieu me ferait la grâce d’élire, tu seras ma promise dorlotée
Excuse mes fantasmes qui t'ont offensée...ma disgrâce et mes propos déplacés…
Ma brulante ferveur m’a emporté et t’a embarrassée?

- Non...oui...bon...embrasse ton fils pour moi et dis lui que je l’aime

- toi aussi embrasse…ta fille et dis lui que mon fils l’aime

- à dans une autre vie

- à dans mes rêves mon cœur chérie