dimanche 25 janvier 2009

Est-ce de l’Amour ?

Ce texte est dédié à élise...élue de Beethoven
Ce sourd qui a sut éterniser son amour…par une divine symphonie,
Je ne sais ce qui en a suivi… mais je crois toucher à ce qu’il a sentit !

Cet écrit, est pour moi une batellerie dans l’outremer de toute âme qui… Aime...
Découvrir si elle vénère vraiment…

C’est un libre cours… à mon imagination !

Y a un moment dans toute vie…
Où on se trouve malgré soi…
Loin de celui qu’on aime …
On a mal…
On prend quand même son élan…cet instant de réflexion!

On sort de ce corps…se dissocie …
Et se regarde du dehors !

On se fige face au miroir…
Et Lit dans les yeux la question :
« Est ce que Je l’Aimes vraiment ? »

Là, Le miroir s’entrouvre…pour riposter !
Et on entrevoit …dans son ventre…un monde abstrait!

La tentation nous prend d’y noyauter…
On hésite de peur de ne plus pouvoir en déguerpir…
Mais l’énigme n’aura sa boutade que…si on franchit le pas !

A y repenser deux fois…
Nos jambes deviennent lourdes…
Notre tête tourne …
Et …tel un premier baiser …
À deux doigts de s’évanouir…
Nos yeux clignotent …on se laisse emporter !

On ne peut rester hors de la matrice…
Ce besoin de réponses est presque supplice…
« Est ce que Je l’Aimes » ?

A ouvrir les yeux, après le dernier cillement…
On se découvre dans l’« au delà du réel » !

Cet univers où on est pondue entre terre et ciel…
Vêtue…que de fine soie
Et de cette soif de savoir…
Quelle métamorphose nous est survenue ?
Quel est ce monde ?
Quand et comment avons-nous franchi le pas!?

Et là…un chemin se lance depuis soi… jusqu’à l’horizon
Nous invitant à ouvrir le bal des pas.

Non ! La peur d’être sur un terrain pas sure
Prise par une tourne sol…nous saisit
Mais…
Avons-nous vraiment le choix !

Seule…avec soi à court de certitude
A force d’hésiter…
La tentation d’avancer prend de l’ampleur
On ne se rappelle plus qui on fût
Y a de ça une éternité…de souvenirs falots effacés…

Élue à traverser la voie…du destin
On s’apprête à aller vers ce « on ne sait où »!

Accaparée par la phobie…de tomber
On commence quand même à trotter…prudemment.

Soudain Ébahie…par ce qu'on vit...
À chaque pas où la plante du pied…
Touche ce sol majeur
Se déclenche une « Naturalisation » !

S’étale sur les bordures
Une terre brodée de roses, fleurs et de gazon!
À droite…jaillit la source d’une rivière abondante et fraîche !
À gauche…s’élance la dance d’une vague aussi vague que le ciel !

A chaque sourire que l’on lance…
Nait un oiseau multicolore dont le souffle est
Nuages …mélodies…hymne de la vie !

On a bien fait d’avancer avec tant de spontanéité
Oui, nos pas procréent la vie !

A presque mi parcours et en pleine vitalité,
On se met à tousser,
À respirer à plein poumons,
À dandiner …
Et là sort de nous…une âme qui apparemment nous hantait !

C’est à ce qui me semble…le corps d’un homme
Qui nous cohabitait …
Il est si beau et son regard passionné est si vrai !

Est-ce la providence qui...par ces pas... arrivée là,
Ou…lui qui nous y a amené…
Ou peut être même…l’alchimie de notre fusion qui a tout déclenché !

On se croyait seule,
On le cherchait
Mais…il était depuis le début là…il nous a trouvée !

On dévisage cette créature virile…
Ce visage …tendre…on bouillonne !

On se prononce au nom de son âme…
C’est la requête « chétive » que toute femme réclame :

« On est tous deux sur ce chemin,
J’en ais fait un bon bout ne sachant pas que t’es en moi
Il m’en reste presque le trois quart, de l’infini…
Serais-tu là jusque la fin?

Est ce que tu m’as habité par coïncidence
Ou…c’est moi qui t’as introduit dans moi ?

Est ce qu’on est vêtus de soie ou d’envie ?

J’ai toujours entendu parler d’amour
Qu’à présent je savoure…
Là ya Toi !

Est ce que c’est mon désir d’aimer qui t’a créé ou t’es vraiment toi ?

Et tes défauts si nus, pourquoi j’en jouis autant ?

Est ce que Je t’Aimes vraiment?

Et si j’avais à me détacher de nous, le pourrais-je au bon moment!?

Comment faire pour cuirasser mes sentiments des…
Menottes de la dépendance affective…dire non à ce virus latent !? »

Et là ce corps dominant masculin…me prit par la main
Et se mit à avancer…rassurant mais muet…je le suivis emportée !

Enivrée de l’extase d’être accompagnée d’un témoin…de mon existence.

À chaque fois que nos pas, harmonieux flânaient
Deux par deux…fleures apparaissent en dansant,
Deux nuages se foudroyèrent…pleurant une pluie d’émotions,
Deux oiseaux en plein vol…atterrissent pour bâtir leur nid !

Puis, Une voix du ciel murmura dans son âme ... je l’entendis :
- Vous êtes bénis…
Cher homme est-ce que tu l’aimes sincèrement?

- Oui dieu, je veux cette farfelue…je l’aime tellement !

Et là, la même voix se proféra dans mon âme :
- Chère femme, tu l’aimes ?

Mes yeux se mirent à clignoter, tout est de plus en plus flou…
Il commence à me manquer…je suis marquée !
- Est ce de la dépense affective ou de l’amour que je sens ?

Et la voix répondit d’entre les cotes de ce bienaimé :
- Si tu l’aimes tu le sauras …tu vivras à jamais dans ce monde…conte de fées !
Sinon, tu seras rapatriée devant ton miroir, à reposer l’éternelle question :
- Miroir mon beau miroir, dis moi quelle est la plus belle de toutes !

Et le miroir répondra sûrement :
- Toi…quand t’es Amoureuse…et tu l’Es !

ven 23 janvier 13:45

Non-dits...

Il m’est parvenu récemment, de ne pas décrocher mon cellulaire à foison…
Je devais être absorbée pour un moment…
Mon interlocuteur a faillit s’effacer…
Ce cher n’avait pas l’acquis de compulser…
J’ai dût le prendre par force…le provoquer…lui expliquer !

Je pense que c’est des choses qui doivent arriver à chacun au moins une fois…
Ça peut paraître gringalet ou commun pour certains…
Moi j’en décèle le tsunami de la « culture des non-dits »!

Je ne sais si notre monde est lâche, avare ou paresseux…
Mais ce qui est sure c’est qu’au royaume du silence…
On ne peut que perdre sa voie…
En ne faisant pas bon usage de sa voix !

Y a des « cons textes » où on n’ose point divulguer ce qu’on encaisse pour…
Ne pas frustrer… chérir …
Et on finit…jambes en l’air à …
Se propulser…ou...flétrir…cet
amour par des « ondes caduques »...
Exterminer le premier acte …suffoquer et tous deux périr!

Reste que…
Quand on est vraiment, profondément et sincèrement mordu…
Le flaire du passionné détecte tout…
Et surtout…
Ces ondes négatives qu’émet le taciturne !

Notre bon sens se partage, alors, entre l’espérance et la prudence…et…
Se torture à dégager le pourquoi de ces cris tout bas…

Et là se lance un dialogue muet…
On détecte tel des sourds les dires …par les yeux…
Entend…aussi habilement qu’un aveugle…des soupirs,
Pressent tel un pervers…la réticence de la voix,
Traduit aussi maladroitement qu’un illettré…la métaphore des mots
Et du coup… notre âme nous trahit et devient solidaire à ce bienaimé qui …nous culpabilise sans qu’on en connaisse les entendements.

Notre refoulement s’y investit aussi…il ne manquait plus que lui !
Oui, il y met tout son savoir à nous illustrer que…
Nos certitudes ne sont qu’illusion ou apparitions…
Notre crainte de perdre l’amour décrypte faux avec perfection
Et là…Notre envie d’avoir tort atterrit sans raison !

Mais l’évidence prend aussitôt le dessus…
Ce bienaimé muet est tourmenté mais…ne trouve le courage, les mots, ou la clé pour se rétrovertir !
Il ne me reste plus qu’à parler à sa place pour…l’attendrir !

C’est là où se déclenche le problème…que même les « je t’aime » ne peuvent dénouer !
C’est comme quand un cancer prends de l’ampleur et qu’à force de se protéger à ne pas se projeter…on le nourrit de non-dits.

Il faut quand même reconnaître que dans la logique de cet illogisme, toute personne essayant d’expliquer ce phénomène sans en avoir les données justes… ne peut que rétrécir son champ de vision et faire faux pour finir par avoir un air con !

On a beau crier à ce bienaimé de nous partager ses reproches à haute voix, réclamer une explication, résister aux découvertes diaboliques qu’il croit explorer…
Les mots nous trahissent à mi parcours …
Et …on se trouve encerclé par le feu de la réticence !

Puis… au fur et à mesure de perdre des miettes de notre transparence…on se retrouve entre exotiques …
Deux âmes qui s’aiment quand même mais…ne savent par où débuter !


Je ne sais ce qu’il faut faire pour sauver la causerie…
Mais ce qui est sure c’est…qu’on ne doit Receler ce qui est sensé être Dévoilé!

jeu 22 janvier 00:18

Amoureuse...Pas Possessive

Pourquoi cette obsession de posséder ?

On vit dans un Cosmos où on est tous possédés, possessifs ou dans la plupart des mésaventures…des deux en un.

L’obsession de la possession est une conduite héréditaire, qui se transmet avec grande circonspection…d’une génération à une autre.

Pourquoi, quels en sont les symptômes et comment en sortir?

Pour ce qui est des raisons… je confierais à vos esprits pensifs le plaisir d’en exercer la gymnastique.

Les solutions, sont en cours de téléchargement …

Moi, je vous partage mes échos surtout pour en examiner les signaux !

Un possédé est forcément possessif…
Tous sommes à la fois coupables et victimes !
Ceux qui ne se dominent pas…sont sommés !

Je me permets d’exhiber mes incidents avec les femmes de mes amis … parce que …ces agissements à la « con » commencent à m’étouffer…

Moi je sais que ...vous ne me condamneriez si…
Je disséquais ces miettes de possessives dont les prospects savent préalablement qu’elles seront…désossées!

Madame, vous êtes chanceuse de trébucher ce myope ignorant…
Qui vous a préférée au point de s’attacher…
Vous a choisie à l'aveuglette dans un bal ou dans un champ…
Pour se démunir de sa latitude…
Et ...vous offrir son glorieux nom !

Ce consommé n’est pas votre père, ni votre enfant…
Il a certes besoin d'affection...
Mais surtout pas de protection...
vous le voyez perfide...il se sent Grand!

C’est un être vivant…qui a le droit d’exister hors de cette conjugale…prison … dont vous êtes la traditionaliste !

Il a le droit d’aimer…de détester…d’être différent…et divergent!
Il a aussi le droit de partager ailleurs…et on ne peut appeler ça « tromper »…tant que ce n’est pas un adultère!

Moi, maintes fois où j'ai eût affaire à un collègue, cousin ou correspondant… je me suis trouvée en confrontation avec la prisonnière !

Oui ! Cette effrayée…
Qui exige de moi…une permission d’entrevue …et…des débroussaillages sur son détenu!

J’ai beau défaire le nœud de la méprise…confesser que je suis très amoureuse de mon chéri voir même épanouie…clarifier cette sottise…étaler que notre amitié est aussi plate qu’une citronnade…que je suis une fille « fiston »…et que son bagnard n’a rien un bonbon…

Dialogue de sourds…danse des canards!

Moi je l’emmerde…mais ce comportement ancestral exige que je la révère telle une…mémère!

Ces possessives ne savent peut être pas qu’un homme étouffe…plus hâtivement que toutes les autres créatures…

Que pour le « sauvegarder », le « garantir » elles se doivent de se faire "baptiser"…et non s’imposer !

Pire encore, elles chassent leurs hommes partout…au boulot, dans les cafés, dans les poubelles, dans les lavabos, et même dans…ce PC au code secret !

Oui, elles prohibent avec l’extrémisme d’un dictateur…le soupçon d’un projet d’amitié …avec ce qu’elles appellent « Femelles ».

Là, il me revient de poser la question :

" Est ce que ces femmes ignorent l'évidence qu'un homme a tout d'un enfant… dès qu’on lui interdit un truc…il le fait par pic ???????"

Ces belles créatures défigurées par la possession…ignorent aussi, certainement que :

La loyauté n’est point leurs problème …
C’est la confiance en soi-même !

Et ça dès que ça s’aperçoit…se blâme …

Oui, c’est très décevant pour ceux…qui nous aiment!

lundi 19 janvier 2009 à 22:58

J.DEBOUZE sur scène de….la vie

Il m’a fallut l'espace de quelques mots, pour découvrir que ce moqueur est un être humain hors du commun!

Je ne pouvais voir ces spectacles parce que je ne supporte pas de rire…des autres…quelque soit leurs bêtises ou le gap qui nous dissocie…

Je le trouvais « indécent » en parlant de la naine Mimie Mathy, qu’il écrasa sans faire exprès sous son talent…faute de l’avoir vue!

Ou..En disant d'un anglais françisé à la sex-bombe Minogue « je m’excuse de mon impudeur mais …« I want to funk wiz youe » » !

Je sentais que sa gesticulation est tel la danse du rossignol lors de l’agonie…il rit de tout parce qu’on a tout le temps rit de lui !

Puis ce matin, à mon retour de mon café journalier à « Sidi Bou Said», j’ai découvert, grâce à RTCI, que DEBOUZE était Sincère et Honnête en déclarant :

« J’ai l’art de faire rire mais…je ne suis pas pour autant indifférent »!

Oui ! Cet hominien qui a eût l’art de reconstituer les miettes de son égo…a su être Artiste par des Actions et non par des mots

Vous allez peut être me dire, que c’est du marketing ou même un big bang de la propagande!

Et je répondrais…qu’on a tort de se fier aux apparences, ni aux préjugés…

Comme y a des menteurs qu’on croit sincères…y a aussi des francs qu’on croit félons !

Y a ceux qui, excusez le terme…dès qu’Israël nous montre « son trou du cul»…

se limitent à émettre un avis solidaire…

d’autres qui prouvent leurs ancrage... par le don du prix d’une chaussure Gucci …

Et y a ceux qui tel Jamel …déclarent qu’ils sont « En Colère depuis qu’ils sont Nés »… et font tout pour dépêcher de l’aide à ces Oubliés qui ont choisi de ne pas être des Chassés Rescapés !

Jamel DEBOUZE a eût l’intelligence d’être un humain à part entière.

Il se bat avec plus d’efficacité que nous Tous… contre les défaillances des systèmes !
Contre l’handicap de ne pas être entièrement mobile…
Contre l’handicap d’être un immigré déchiré entre son statut d’arabe et celui d'être français…
Et Contre l’handicap d’être en désaccord …avec ces puissants barbares !

Sa révolte a l’art de…lancer des cris de secours pour sauver "Gaza"…
Cette créature condamnée à perdre ce qui reste de son histoire, à ne pas avoir de présent, de frontière et de paix !

C’est un français…qui a fait appel à ces origines marocaines pour envoyer trois avions remplis…d'une cargaison « sérieuse » aux palestiniens démunis …

Condamné à être humoriste même étant sérieux ou nerveux…ces aides atterriront probablement au seul aéroport accessible…celui d’Israël

Je m’excuse de ne vous avoir pas reconnu au premier coup… Mr DEBOUZE…
Je n’aime pas ce que vous dites sur la scène du théâtre…mais…je ne peux que tirer mon chapeau à ce que vous faites dans le théâtre de la vie.

dimanche 18 janvier 2009 à 16:26

Suicide ...de la Solitude!

Qu’est ce que la Solitude?

Vivre entourée de l’ombre des gens ou être une ombre entourée d’un monde de bons et de cons?

Ce soir, Je meurs d’envie de parler de cette femme qui …a … au nombre des doigts des mains et des pieds filles et garçons… qui a 70 ans …et vit Seule.

J’ai aussi convoitise, à évoquer cette belle qui épousa la bête et fut dévorée pour la troisième fois de sa vie !
Eût un enfant qui ne l'a pas choisie...
Morte deux fois y a de ça une décennie…et en instance de sa troisième mort …à l’agonie

Puis y a cette fille, loin de son amoureux… dans l’espoir des retrouvailles, court à la perte de son âme et tend à la fameuse fin …«et vécurent heureux »

Y a encore ce garçon, qui y a de ça longtemps…se croyait le plus fort et loupa un amour vrai pour du vrai faux, de peur de se faire avoir …
Fou allié, reconnut son tort…se rattrapa…
Mais …aux « no man’s land »… tous avons nos "droite vide, gauche rien du tout"!

Et pour ne pas l’oublier plus qu'elle n’est effacée… citons cette épouse…qui vénère dieu de toute sa foi…nourrit ces enfants inconscients …ils ne mourront jamais et ne seront point grands!

Je ne peux évoquer tout… mais je crois surtout, qu’être seul c’est avoir peur de se projeter, de se parler, de dialoguer ou même de publier ce « Moi »…

Moi…ma solitude s’est suicidé y a de ça une éternité!

On me dit que je suis « sensée » ne pas dévoiler ce qu’on se « doit » de celer…. mais moi je ne vous cache que les puérilités!

Qui sont ceux qui ont décidé ce qui « sensé » ou « se doit »,
Où…Qui… Cons...non, Quand...Comment …Pourquoi ???????

Je ne peux résister à la tentation de me laisser prendre par ce monde illusoire…toile d'araignée
Perdre mon mystère... ne m'engage pas à être sienne...

Je cherche mes mots … Ils finissent par me trouver!

Être seul c’est investir une vie à bâtir, faire grandir, chérir et dorloter…
Et le jour où on a besoin de rembourser son investissement, on se rend compte qu’on a tout raté… faute de CHANCE!

Oui, On a beau être le plus fort, si on n’a pas de Chance on n’est Rien!

Moi, à chaque coup du destin, je base ma vie sur ce « Lien » et j’obtiens mes fins…
Mes calculs ne font que ralentir et ajourner ma perte…

De l’autre coté de la rive, certains appellent les comme moi « l’au-delà du réel»!!!
Ils prennent la chance pour « un Rien » …disons qu’ils sont rationnels et cartésiens…
Moi, je crois qu’ils ont peur de faire le vide…
Moi, je prétends savoir que… même leurs vide est plein… de rien!

Je dévisage ceux qui ont vécu pour le lendemain et ratèrent le passé... le présent ;
Ils ont eût la malchance de ne pas effleurer ce plaisir à …
Caresser au contre sens du poil… à naviguer au contre sens du vent…

Cet agrément à dire Non !…

Oui! Non au stéréotype de faire une vie bien garnie, pour être « imbécile heureux » et béni… d’argent, d’un conjoint, d’enfants et tout ce que les autres croient en avoir Envie!

Ils gaspillent le clair de leurs temps à devenir et oublient d’…Être…
Jusqu’au jour où ils mutent ce qu’ils entendaient devenir…des faux riches qui ont tellement à faire!

Vous savez… ils ont eût à casquer trente ans de leurs existence à rembourser leurs crédits… et n’ont pas un instant à gaspiller avec leurs femme, enfants ou amis

Mieux à faire, ils se croient bons vivants!
Vivants comme…Vedettes, vin, villas, voutes où ils cachent leurs vice, caves où ils épargnent leurs avarice et vite fait mal fait au lit …Ils ont mieux à faire le matin…ils gagnent leurs vies!

Et Le jour « j » …
« J » comme j’étais jeune….ne trouvent... au bord du navire des rides parcourant les océans des années perdues…ni fraîcheur, ni ferveur, ni enfants…voués à s’évader du nid, ni envie!

S'était des jeunes conjugués dans le futur…des "j'étais"!

Des jeunes aveugles qui ne savent lire le braille ...
c'est des vies à qui il ne reste dans la nuit de la solitude... qu'à se convertir en bougie.

samedi 17 janvier 2009 à 21:00

Vivre en... "No Man's Land"!

Qu’est ce qu’un état d’instance ?

Être en situation d’instance, c’est vivre sur cette frontière qui sépare les couleurs de l’arc en ciel…
Se trouver prisonnier d’un engagement dont on ne Peut ou on ne Veut se défaire pour une x raison.

Être comme un verre à moitié plein…
Ceux qui ont soif ne voient que l’eau,
Et ceux qui ont d’autres rives le voient vide !

Être en situation d’instance, est comme quand on partage sa vie avec quelqu’un qui lui-même est en instance…
On ne peut ni suivre son chemin à deux en paix… ni le quitter.

C’est comme si nous aurions de nos propres mains édifié une prison virtuelle, dans laquelle nous avons conservé… notre affection, amour, sincérité et fidélité, jusqu'à nouvel ordre!

Et …qu’on aurait donné ses clés à celui qui nous a mené volontairement et sciemment vers cette situation désagréable !

Oui, je dis ouvertement que c’est désagréable, parce qu’on ne peut vivre tenus par le fil illusoire de l’espoir…

Une de ces fois, la princesse au bois dormant fut réveillée par le prince charmant…
Mais personne ne nous a raconté ce qui en a suivi …

Hé bien, ce soir je vais vous présenter ma version des faits!

La belle se réveilla de son long sommeil dans le « royaume de l’oubli », ébahie… prit le prince dans ces bras et se livra à des « je t’aime » qui l’enivraient !
Jusqu’au jour où elle regarda autour d’elle...
Il n’y était plus!

Notre princesse colossale d'avoir compris quel était sa bêtise, décida de prendre le dessus sur ces peine et de rebâtir ce que cette insolence a ébréché.
Elle suivit son chemin, condamnée à garder dans les ténèbres de son âme le souvenir d’un homme qui… l’a sans mot dire quittée …
Parce qu’elle avait l’handicap…de ne pas avoir trois mousquetaires qui sauveraient ces arrières…qui préserveraient son royaume presque perdu!

A mi destin, dans cette inflexion entre la fin des débuts et le début de la fin, notre belle réveillée des bois dormants d’une claque clac, croisa un gentilhomme honnête et sérieux...

Pris par son sourire, lui déclara qu’il la voulait comme elle est…
Reine sans royaume, femme sans cœur et belle sans beauté...
Sous le méfait de son insistance, elle céda à ces promesses aguichantes
Elle le crut mais ne put l’aimer!

Elle était comme toutes ces âmes passionnées; une princesse aimée par un gentil et passionnée par un rescapé

Ce qui fut plus tard, était plus fatal que ce que j’ai jusque là raconté…

La promise ne put cerner le sens de l’équilibre psychique …
Et ne savourait plus que le goût amère de la continuité monotone, de ce que le commun des hommes appellent « Bienêtre »…

Tourmentée d’avoir perdu son amour propre, elle retomba malade et s’évanouit encore une fois.

Son peuple avait tellement peur de perdre Sa précieuse… qu’il émit le décret de la faire embrasser par tous les bonshommes du royaume…

Son prétendant y était aussi !
Tous ont eût la grâce d’effleurer…mais ne purent l’attiser…

Au fil du désespoir et de l’amertume, un chevalier se proposa ;
Son visage leurs était familier mais méconnaissable !

Il posa ces précieuses lèvres sur les sienne
Et à l’éblouissement de tous… ces paupières clignotaient, son âme ravivait et sa silhouette rebondissait aussi fraîche qu’une pomme…

S’était son homme !!!!!!!!

En fait s’était aussi l’intrus, qui l’a dans le temps brisée… il est revenu pour la restituer...il l'aimait!

Oui il est arrivé à temps juste avant qu’elle vende son âme au diable!

Mais ne peut pour l’instant être sien…il est en instance; dans cette zone de"no man’s land"!!!!!!!


jeudi 15 janvier 2009 à 22:04

Retrouvailles…Fierté et Origines!

Je suis enjouée de retrouver Mes amis d’y a de ça dix-sept ans!

Honnêtement, je ne sais pas si je peux les appeler Amis… je ne les connais plus sous leurs nouvelles versions,
Eux non plus d’ailleurs, on était enfants!
Mais, je me sens envahie de cette nostalgie de retrouver à travers eux une partie de moi qui m’a toujours été chère …

Si j’avais à figer le temps, à me conjuguer au passé, à revenir vers cette Maison…que J’ai vu naître et grandir de béton, d’allégresses et d’affection !

Ce monde, ces «murs transparents », qui me protégeaient, me sculptaient et m’exaltaient…
Oui cette adresse gravée dans ma mémoire...que je traîne jusqu’à ce jour …partout et substitue à tout !
Si et seulement Si...

Mon histoire commence là où le privilège d’être émotive devient un fardeau …qu’on ne peut ni poser… ni vivre avec…

Oui ! Je suis jumelle à la découverte d’un terrain sur lequel était bâtie une vieille maison… qui ne se rappelait même plus qui elle fut y a de ça longtemps !

Telle une valse à mille temps, le Maître d’école passait au quotidien pour guetter les acrobaties du prix de ce terrain…
Il était jeune et n’avait pas les moyens d’acheter son Rêve !!!

Ce Maître, était un dieu de la passion et de la patience…
Déterminé à ne pas nous quitter de vue…
Il me contemplait au quotidien pour découvrir quels seraient mes traits…
Et Le suivait de près, pour savoir à combien est le mètre !

Jusqu’au jour où... il quitta ce métier de chiants, pour redevenir lui même…
Oui, il décrocha "une retraite anticipée" à …trente cinq ans !

Le monde de la fortune n’attendait plus qu’embrasser son talent …pour les affaires…

Aux premiers pas de valse, picotés sur terrain… il serra dieu ; je veux dire sa femme et ces enfants ; très fort …
Pris "sa mobylette" et son ambition en main et vint voir le proprio Mr le juif, cet ami qui fut jadis proche Et qui l’est toujours!
Mais « grâce » à la guerre, a perdu son statut d’être humain et porte avec très peu d’élégance les ornements d’un ennemi idéologique !!!!!!!!

Mr le juif s’apprêtait à partir, il n’a jamais su avoir un chez lui, mais étant sincère, il offrit à Mr l’ex-Maître le terrain à moitié prix…
Oui ! Il considérait que les plaisirs de la vie qu’il a partagée pendant trente ans avec son ami d’enfance, valaient plus cher que l’or du monde…
Il avait du Mal à quitter sa Patrie !

Le jour où le contrat a été signé, l’ex-Maître a vendu sa moto pour …acheter avec l'autre moitié de sa fortune... une auto, des cadeaux et du gâteau!

Aux deuxièmes pas de la valse, Monsieur le Doué, réussit une affaire de très haute envergure !
Il dit que c’est grâce à la bénédiction de son père…il l’aimait plus que tout au monde …

Rassuré d’avoir la « tune » qu’il faut pour réaménager le terrain, il commença par dessiner avec sa splendide femme, le croquis d’une ravissante Villa…de trois chambres !

J’ai la chance d’immortaliser dans mon âme, cette première pierre jetée dans la fondation !
D’ailleurs, elle y est encore…

Je me renvoie aussi, à la première nuit d’amour qu’on a tous passé avec ces beaux murs et cet inédit toit de « chez nous » !
On n’avait pas de nouveaux meubles, mais on était enchantés et réjouis de mettre nos plus beaux habits, pour recevoir nos nouveaux voisins …ces éternels amis…ils nous ont tellement bourrés de câlins.

Le train était aussi au rendez-vous !!!!
A chaque fois qu’il passait derrière ma petite tête, m’effrayait, et je sursautais en plein sommeil ou assise ou debout…
Lui aussi me manque beaucoup …et… je sais qu’il le sait.

Ma nouvelle école, mon lycée, mes Amis de toujours, la maison de jeunes, nos clubs de photo, d’astrologie au même de littérature…
S’était ma vie et je l’aimais plus que tout !!!!

Puis vint le jour « J » !!!!!!!!!
Oui, « J» comme « Jerba » qui a volé quatre ans de ma vie…
Tel un orage en plein été, le ciel s’est affolé, la chance nous a quitté et notre vie à l’eau de rose a à jamais changé…
Cette petite maison qui au fil des jours et de l’argent…était devenue un petit château élégant…
Oui ! Cette vierge qui nous aimait, nous appartenait, qu’on contournait…
Etait promise à un vieux avare et arrogant… qui l’épousa, la pénétra, la viola et fit couler le sang de la barbarie d’entre ces « murs »… sans miséricorde!
Je ne peux le blâmer, il a investit ses sous…
Mais non… il n’y a rien planté, ni cultivé…il a juste semé !!!

Mon âme restera à jamais fidèle aux souvenirs des premiers pas …
Mes griffes porteront pour toujours la marque de ses murs et du toit…

Moi je l’ai vu naître….elle fera à jamais partie de Moi !

jeudi 15 janvier 2009 à 12:30

Portrait de "Moi"...

- Je te veux mais …tu pèses trop lourd
- Je t’aime mais… je me suis ni dessinée, ni destinée

Ce soir je crois avoir la « force » de déclarer que je me sens « faible » !
Je ne veux plus jouer au dédain que nous éprouvons avec tant de méticulosité à l’égard de nos défaillances psychiques…

Oui je NE veux faire comme si tout va … comme va le vent !
Je Ne saurais être hypocrite avec mon âme, si fidèle à moi-même et harnacher ce cœur qui bat de… sagas

Je veux suivre le parcours de l’Antarctic, seule dans cet océan de glace que sont mes peurs et mes phobies…

Et dans le cœur cette passion pour le Nudisme.

Oui je veux me dénuder des : « hamdoullah », « oui ça va », « impeccable »…
Ces propos faux et méprisables
Que j’ai très rarement énoncé… sincèrement…avec grande fierté !
Je Ne veux sauver ma face, me protéger de ma détresse

« On », je veux dire ceux qui tombent souvent … nous apprend à nous défendre de « Nous », pour rester debout

Et à mi parcours on se trouve gras, lourds et lents
Ça doit être ce « putin » de refoulement
Né de notre refus de ramener notre âme à son état barbare...
Crier quand on en sent le besoin !
Se plier quand on a mal !
Aimer quand l’envie nous accapare …voir pousser des ailes !
Montrer ces larmes quand... on se sent faible !

Je Ne me crois pas capable d’assumer le fardeau du destin
D’ailleurs dieu vient de me poser concrètement la question …
Et je luis ais clairement répondu que… s’il m’en donnait le choix, je ne peux cesser de penser qu'à moi, les autres importent peu
Mes parents sont là pour consolider ce barrage contre les aléas de la vie mais… jusqu’à quand ?
Je ne sais si ma confrontation tous ces engagements ferait de moi une Xéna ou une ratée hors du commun…

Ma bonne étoile, impose la question qu’on t’as souvent posé, que j’ai toujours demandé aux autres et pas à toi :

- Et…si je posais nue...et tel la bohème tu traçais mon portrait dans tes bras,

Si je perdais mes empruntes… que je me trouvais face à une vie que je n’aurais pas choisi…
Si mon cœur se brisait sur les rochers de cet illogisme…pour lequel dieu m’a élue déesse dans le royaume de l’oubli …
Que ton amour soit ma mémoire, mon eau de vie...
Ou même...la résurgence de ma prospérité... mon défit

Si en plus de ta déesse et ta salope, tu avais à aimer une cavalière condamnée à ne pas arrêter son galope… pour arriver à temps et barder trois âmes faibles…

Tu Nous peindrais en couleurs feux ou pastelles ???????????

mardi 13 janvier 2009 à 19:41

Belle si je peux...

Une femme doit être belle si elle le peut...
Sage si elle le veut...
Mais considérée il le faut!
(de l'Amour, Stendal)

J’ai lus ce bouquin y a de ça dix ans, j’étais la graine de moi-même…
A le relire, après mes exploits et mes déboires qui sont à me tailler tel un diamant, je me découvre sous une nouvelle aile…

Je crois que la plupart des femmes s'arrêtent au premier stade de cette citation !!!!!!!
Elles ne savent pas que la beauté extérieure, si elle existe bien sure, commence jeune et vieillit à travers les déceptions, et que la beauté intérieure commence jeune et ne finit que jeune…c’est une «Aylender »

Encore faut-il la détecter; ou plutôt, apprendre à se connaître, à s'aimer et s'inonder de tolérance et de bienêtre…au point d’exploser cet amour dans la figure de tous…

Oui l’éclater en ondes positives qu'on émet spontanément et perpétuellement autour de soi.

Le premier pas dans ce long chemin de la quête du bonheur est pour moi la découverte de soi même !
On n’a pas tous la faculté d’être…
Mais on a tous cette chance d'exister, de se chercher consciemment ou inconsciemment…
À travers les gens qu'on croise avec ou sans coïncidence…
À travers nos folies artistiques …
Oui le théâtre a fait de moi une passionnée de ma vie, la musique est à sculpter une amoureuse du goût, la lecture me ramène vers une certaine élégance spirituelle et la marche le long de la corniche de la Goulette m’offre cette conditionnelle paix intérieure…

Je ne fais qu'essayer de me retrouver…Je me manque tellement…

Ya des moments où je me croise dans les couloirs de mon âme…ça m'extasie!!!!!!!!

En fait ça se déclenche souvent quand…
Quand on me murmure un « je t'aime »…
Quand on me sourit à plein dents…
Quand je m’amuse à jouer à la gestion des émotions et que j’essaye en vain de contrôler ma joie, ma colère, ma peur ou même cette ignoble tristesse !
Oui j’aime vivre à fond toutes ces émotions qui m’emportent souvent…me possèdent de la tête aux pieds, et m’incitent à nager à contre courant…

Je me retrouve aussi dans les yeux de PAPA…
Quand il me vise de ce regard d'aigle, pour me dire qu'il est fier de moi !
Quand ma maman me serre fort le matin, pour me dire que je lui ais manquée, moi qui dormais dans la chambre d’à coté…
Quand mes frères se mettent à faire des bêtises… et qu’ils se sentent à leurs aise rassurés de la présence d’une âme bienveillante qui est là à les protéger même… d’eux même !

Et puis… cette graine d'amour qu'on plante à deux dans nos âmes solitaires,
Oui cette graine d’amour à laquelle on aspire tous…
En fait, Elle ne peut être protégée des intempéries, que si on commence par se découvrir et s'aimer soi même…

C’est à mon sens le seul et unique moyen d’offrir le meilleur de moi-même !

En fait je crois que l’on se cherche partout et on sait qu’on a intérêt à ne pas se trouver sitôt…
On a tellement à vivre et à découvrir !
Moi je sais qu’on ne sait jamais rien…
Et que la seule certitude qui motive ma navigation à travers les océans de mon âme, c’est l’amour que je porte pour moi-même, depuis que mes parents on décidé de me concevoir.

En fait, je voulais aussi les remercier de m’avoir mis au monde !

Je ne sais pas ce que je serais devenue si je n’aurais pas eût cette chance d’exister…s'ils ne se seraient pas aimés...

Exister pour m’exalter, me passionner, m’aimer, apprendre à apprendre, crier, rire, savourer mes déceptions et mes réussites, bâtir, ou même démolir et surtout prendre autant de joie à t’aimer…

Parce que toi…tu as su me prouver que chacun a droit à l’erreur,
Encore faut-il le reconnaître…et se rattraper…
Toi… tu as su découvrir que…une femme doit être considérée et précieuse… il le faut !

dimanche 11 janvier 2009 à 16:25

Amour et Conflits Idéologiques...

- Je t'aime mais...je ne partage pas tes convictions...

- Moi non plus...je t'aime...

Nos conflits idéologiques renforcent notre attachement à cette soif d'amour... et remettent en cause sa prospérité...

On se trouve fréquemment sur cette frontière entre le blanc et le noir...
On tente de différencier l'arôme de l'amour, de celui de la passion...
Bien qu’artistes connaisseurs…on s’y perd !!!

On aimerait tant apprendre à ne plus s'attacher à nos vérités vitales ; pour ouvrir nos horizons vers l'Autre: Cet amour prochain ou… adjuvant des histoires que rédige le destin.


Être soi même et continuer à l'aimer et le perdre... ou... être une autre et l'aimer, le garder et se perdre...

Se perdre dans le carrefour de l'être ou ne pas être et tout perdre de vue!!!!!!!

Me perdre Moi, Lui, mes convictions et ma tolérance, sa détermination à aimer une authentique et dans les deux cas, mettre en péril cet Amour... Flamme rayonnante dans l'obscurité de la vie sans lui.

Nos esprits ont appris à fonctionner dans le contre sens de nos réelles envies.
On résiste aux pêchers comme on résiste à soi même et on subit nos refoulements aussi mal que l'on gère notre sens de l'écoute!!!!!!!!

Dès qu'il s'agit d'un conflit idéologique, on part du principe de l'absurdité des propos de l'autre...
C'est peut-être la raison qui fait qu'il y a deux camps:
Ceux qui n’ont pas l’art et la manière de se faire écouter et Ceux qui savent ce qu'ils vont dire avant même d'écouter!

Quand le moment de bonheur devient menace et rentre dans le cadre des sept pêchers originels, on ne sait plus si… se torturer l'esprit à légitimer nos interdits, est compatible avec notre perception du sacré, du bonheur et des moments de vérité...

Le vrai devient faux et le faux nous renvoie à la méprise de soi et de l'autre...

On Aime tant cet éternel bonheur incompatible avec nos convictions... et Antinomique avec notre ambition d'atteindre l'absolue perfection...

On dit que le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas...

Mais toute confrontation nous déchire l’un de l’autre…
Tout affrontement entre nos « Stone Heads », ces opposés qui s’attirent, nous renvoie à cette obsession dérobée au fond de notre âme:
Vivre avec un être qui nous est idéologiquement compatible, prometteur et porteur de bienêtre, d'amour, de bonheur et de passion…

Puis à l’agonie de notre entente…on s’auto-secoure de cette voix sensuelle murmurant « je t’aime » …

On sait que nos différences menacent la Prospérité de notre couple, mais à chaque fois que nos conflits nous mènent chacun vers sa rive, nos « je t’aime » bâtissent le pont de l’unisson sous le ciel de la tolérance

Et reste à poser LA QUESTION:

Est-ce que l'AMOUR qui gagne souvent ses batailles contre les conflits idéologiques peut en gagner la GUERRE??????????????

samedi 10 janvier 2009 à 17:14

Inspiré de "Je m’aime"

— Je t’aime !

— Moi aussi… je m’aime !

Une boutade répondue à un homme, croyez-vous!!!!!!!!!!

Et bien non !
là est mon drame : je m’aime.

Je m’aime, entendez-vous, à la folie ; je ne peux plus me passer de moi-même.

D’ailleurs, je ne me quitte plus, je suis la silhouette de mon ombre. Le collier de mon cœur enlace mon âme et l’œil de ma jalousie surveille l’amour de mon prochain, ce rival permanent.

Et je souffre!!!!!!!!!!

Pensez donc, pas un miroir dans lequel je ne vois mon visage me renvoyer tous ces flashs de bonheur partagés depuis tant d’années, pas une musique qui ne remue en moi quelques souvenirs d’adolescentes rêveries solitaires, pas une peinture qui n’éveille les anciennes sensations de ma sentimentale éducation.

Ah ! que je m’aime !

J’ai consacré toute ma vie à moi-même, sans cesse me décidant, m’écoutant, me parlant.
Je m’aime, à en mourir.

Je ne peux d’ailleurs pas imaginer vivre un jour sans moi!!!!!!

Si je n’existais pas, je crois bien que je m’inventerai, je m’écrirai, je me dessinerai, je me sculpterai.

Néanmoins, quelquefois, je me sens un peu seule avec moi-même.

Il est vrai que cette fréquentation assidue a engendré une certaine habitude, une impression de trop me connaître.
Ce sentiment est né il y a peu, comme une lassitude qui viendrait remplacer un désir de conquête émoussé.

Me faudra-t-il me quitter avant que le temps n’estompe cet amour, avant que l’ennui n’endorme ma passion ?

Un divorce ? j’y pense, les jours de pluie, quand les vaches se suicident, mortifiées par leur folie, quand les infos font perdre ses couleurs à ma télévision, quand je compte ces cheveux blancs renforcés par une ride au coin de l'œil...
Et... ma quête de chimères...ce bonheur perdu dans ce chemin où j'ai fait mes premiers pas ...

Oui, peut-être faut-il que je m’abandonne avant de me perdre.

Me tromper ? Pourquoi pas ! Mon amoureux n’attends que cela pour envahir mon cœur et me distraire de cet amour trop absolu.

Le sublime ne convient pas à ce monde trop utilitaire, il faut Partager, Généreusement, Abandonner Narcisse, et rancune... tourner son regard vers l’ EXTÉRIEUR, je m’en convaincs.

Et qu’il est beau cet extérieur...

Des grimaces prenantes, de grands yeux noirs, aimant et espérant, une âme envahissante d'amour et d'humour, de précieuses lèvres qui murmurent sans cesse des "je t'aime mon cœur"…

Je souhaite des extérieurs comme cela à tous les romantiques du monde.

Aveuglée que j’étais, et sourde et muette devant l’évidence : l’autre, oui toi, voilà le parfait bonheur.

Car donner c’est recevoir, garder c’est mourir.

Je t’aime ! Et l’autre répond : moi aussi, je t’aime !

vendredi 9 janvier 2009 à 19:24