samedi 21 février 2009

Recoudre son âme au...fil des Remords

« On » m’a appris y a de ça une décennie que le pire des choix est de ne pas choisir…
Que la monotonie tue la vie …
Que la routine est une stabilité illusoire …
Et qui ne risque rien n’a rien !

En fait, ce « On » c’est…Moi, mon assoiffé tempérament et cet éreintant caractère qui trouve aux terres mouvantes du risque…son extase, sa passion et cette ambition d’être MOI tel que je me veux, me projette et me vois.

Certains diront que c’est la devise de « narcisse » …
D’autres consolideront ce layon de…Vivre la peine de viser bien loin plein dans le mil…

J'ai certes tout de...ce chanceux chasseur de chance, dont les souches sont séchées par les désenchantements…chantant malgré tout l’hymne du penchant vers la passion et l’amour profond!

Durant mon harassant parcours vers Moi, j’ai découvert plusieurs critères décryptant la limite frontalière entre… le flaire et les repères cartésiens du connaisseur

Et à mon désarroi, j’ai y a de ça quelques mois décelé une mine de valeurs notoires …qui n’existait pas dans mon répertoire …que je croyais loin de mes tendances comportementales...et qui m’ont hanté sans m’en apercevoir!

Je parle bien évidement de : ce kamikaze de « Regret » à la con!

Oui ! Ce ronge tout qui une fois diffusé dans l’âme suite à un déboire, commence par des «j’aurais dût faire » et finit par des « j’aurais dût être »
Cette conjugaison au passé à tendance suicidaire!

C’est un virus silencieux et mesquin…qui nous habite tel la phobie de la mort subite…

Il se déclenche et se propage au premier acte inopportun, dissipant le mal inguérissable et désespéré des « j’étais » …
Attaque la parcelle motrice de notre force intérieure délogée…nous extermine gringalets!

Je vous avertis que cette désagréable mésaventure commence comme suit:

Au moment ou s’impose la doctrine de faire un choix…
On se dit autant franchir le pas… tenter le coups du tout pour le tout…

Tout mettre en péril…courir le risque de réussir une vingtaine d’années en un clin d’œil…
Pris par le courant de l’ambition...
S’oublie le risque de tout foirer et gaspiller au moins cent vingt mois à…sortir du deuil des ratés!

On se voit à la limite beau chanceux et grand…bon calculateur des marges d’erreur…
Et...on finit excusez le terme : Enculé pleurant une insatisfaisante situation de stabilité foirée geinte!

Aussitôt le « regret » déclenché, on se sent faible agonisant et perdu, tel un schtroumf dans le monde des géants…

On débute par s’autocritiquer, se plaindre, se juger condamnable, se sentir loupé dans un labyrinthe de lamentations stériles et soulé…
Méconnaissable devant ce miroir qui nous a toujours complimenté…on ne peut abstenir ces larmes de couler!

Et…
Au premier regard croisant nos yeux « têtus » enragés contre ce moi qu’on a souvent admirablement adoré…
Notre bon sens nous lance ce cri de guerre…stop à la masturbation de l’esprit!!!!!!!!!

L’antivirus des « Remords » se déclenche d’un automatisme instantané et spontané…
Une chaleur annonçant la résurrection s’étend et prends de l’ampleur à travers ce corps affaiblit…

Le neurone des reviviscences détecte le fichier infecté … le localise et commence par le démanteler pour purifier l’âme de cette mort lente et débarrasser notre inconscient de nos pleurs infimes…

Au premier jour de diagnostic on procède par un état des dégâts!

Au deuxième pas, on commence par se dire que s’était fait pour se passer de la sorte et que c’est le destin…
Qu’on a eût la chance de tenter son coup et que la vie est une partie de poker…qui ne risque rien n’a rien !

Au troisième jour, notre vitale immunité rejaillit à la surface…
On se dit qu’on avait certes tort mais le plus important est…d’en tirer une leçon!

Et à la quatrième aurore, on expédie notre force intérieure vers un voyage à travers les histoires de nos idoles immortelles…et on s’incarcère dans cette foule de…
Rois ayant survécu au détrônement, ces Riches restituant leurs massifs abandons et ces hommes substituant leurs corps défaits par ce cœur centre de l’univers…

Oui ! Il est vrai que si on n’est pas mort d’un coup bas…on en sort incontestablement plus fort!

Je ne sais si foncer vers un choix avec la certitude de faire juste et se trouver au fil des conséquences faux et las est…nommé hardiesse ou fadaise
Mais je crois savoir que les défaites ne sont surmontés que par la patience de se renouer!

Et ce qui m’est certitude est que…
Qui n’a pas échoué n’a pas vécu l’expérimentation de rassembler ces miettes et de se rapiécer pour se relancer dans cette aventure qu’est la vie plus herculéen et passionné …

Et si ma vie était à refaire, et que le Risque et péril soit mon ciel et terre, je jure au nom de mon ambition et de cet amour qui m’est vital, que j’en ferais une partie de poker puisque:

Le pire des choix est de ne pas choisir, et qu’il vaut mieux avoir des remords que des regrets alors…fonce et vise plus haut chère âme solitaire le pire est déjà…passé, avance et ne regarde pas derrière!