samedi 31 octobre 2009

LUI MON BONNHEUR …MOI SA BĒNIE

Au premier regard, on s’est entrevus mais pas vus…
Nos âmes vaguaient à travers nos passés mendiants…
Je plaçais quelques mots lors de la pause pub des inter-mi-temps des pleurs…
Lui pistait ma présence d’un regard sondeur…
Il n’était pas bavard…je le croyais avare …il s’est avéré mondant !

Nous étions tous deux perdus dans mère nature; brisés par nos aigües natures et bousculés par ce charmant tamponnage que la providence a prévu pour nous…malgré nos armatures
Je trainais un corps frigide étourdit par la fièvre d’un cœur à l’agonie…mon tireur se dénommait : « Mess3oud » Essa3d
Lui vagabondait son cœur avec… le mal d’un corps qui s’auto-châtie… d’Annie, Kate et Betty…

Je croyais que le bonheur était par défaut pleurs, déceptions et cet extase de gaspiller son temps à attendre que vienne vers nous cet imperceptible horizon…ça peut vous paraitre absurde mais …les chimères de l’amour démon mystifient les mirages et sourdent la voix de la raison…
Le faux induit forcement à des choix imposés imposants …nous accapare …et l’ange si ardent finit foudroyé par les démons!
Ce mal malheureux malin qui m’a hantée dix ans et a vécu sans moi si longtemps…s’est fait un beau-gosse avec une autre maman…m’a induite à un no man’s land où personne ne m’attend…avec l’intention de m’exiler jusqu’à la fin des temps

Moi qui vivais veines coupées envoutée évanouie…avais tout faux et prenais l’hideux pour un beau…Mais… grâce à dieu…fenêtres sans rideaux la lumière était si imposante que je ne pouvais que finir par découvrir la clarté du jour rayonnante d’humour et d’amour!
Mon vital câlinant m’a dernièrement avoué qu’avant moi il profitait pleinement de sa jeunesse…endormi !
Je l’en envie…moi même le sommeil était chassé par mes soupçons!

Je prenais mes guerres pour la bataille …ça me tue mais ne me tait pas !
Il m’a intuitivement cherchée…je l’ais spontanément trouvé en moi !
Il est vrai que ceux qui montent ne sont pas tous cavaliers et que ceux qui savent faire ne sont pas forcement chevaliers…
Dresseur adroit qu’il est…Hautaine que je suis, il est ma paire et me dédie son envie… je suis son âme… je l’aime …
Dieu nous a parfaitement finis avant même qu’on commence à se sculpter…l’un l’autre
Oui…Audacieux, imprudent et gourmand qu’il est …« mon cœur » m’a demandée pour mariée au premier pincement qui l’a chatouillé…
Moi, ma peur de l’éternité m’écrasait…et l’angoisse de voir naitre le cordon beylical de la sincérité me hantait au point de dire mille Non pour…les boucler à la mille et unième nuit par un OUI…je veux bien me laisser épouser par ton authenticité !

T’es trop bien … ça m’effraye … !

Des comme toi j’en ais croisé des sentiers dans mes jardins secrets… dans mon monde parallèle…là où les oiseaux chantent sans cette peur d’être chassés …où les fleurs s’auto-plantent et montent épanouies sans la crainte d’être arrachées… là ou les êtres baronnent beaux bébés et où les promesses sont tenues pour l’éternité !!!!

Des comme toi j’en ais croisé des milliers dans mes rêves éveillés d’être …vraiment aimée sans ce besoin de me faire une beauté…ou même de déguiser mes handicaps et mes puérilités…je suis ta chouchoutée…t’es mon être et mon futur bébé si le destin nous en laisse créer la beauté !

Des comme moi êtes plusieurs à chercher les sources de l’eau de vie…j’ai cette impression chochotte d’être la seule à avoir trouvé un amour pour de vrai…j’ai été patiemment passionnément déterminée et je l’ais bien mérité!!!!

Peut être dois-je apprendre à aimer l’amour …plutôt que d’en parler ?
Dois-je cacher mon bonheur pour le protéger…ou même m’éclipser et me débarrasser de ces lignes et interlignes pour ne pas montrer mon âme nue devant mes lecteurs !?

C’est si ça se trouve vrai…mais je ne peux être moi-même que quand je nage à contre courant…quand je m’extasie à écrire avec des bonbons et à sauter de hauts bonds dans le ciel de la liberté d’expression !

Je me souviendrais toujours des premiers pas vers mon statut de reine et celui de mon roi…nos précieuses chaires se sont avec la pudeur du monde salués… on s’est aussitôt fiancés,
Et...Nos babines ont fait leurs confidences pour la première fois ya de ça quelques mois…on s’est sitôt assortis...mariés !

A bâtir notre logis, des ouragans nous ont pétris, confrontés à nos phobies…nous avons dénudé nos avis tranchants perçants et aguichants …
Tous les recoins de notre nid racontent l’histoire d’un couple d’inséparables qui vivent collés, leurs plumes tressées et les tresses serrées

Je vois mon henné marron qu’il aime tant… mon harkous qui sent si bon…mon maquillage doux et mes ornements de Turquie … je me dis que mes nuits de noces ont parcouru Istanbul à pied du nord au sud et ont navigué à travers des siècles de culture, d’aventures et de pentes fléchies par un sentiment béni !
Ses mosquées et ses cathédrales…ses châteaux et ses bateaux, que nous traversions à travers les océans de la félicité …nous amenaient à ramer de toutes nos forces et hardiesse pour faire « les choses » dans les règles de l’art et de l’or

Il est mon ange et mon diamant mendiant …ça m’arrange tant de LE vivre en moi plus que je ne vis mon présent …je l’aime chaque jour plus que celui d’avant et je ne suis devenue moi tel que je me dois que…depuis qu’il m’a fait découvrir mes talents !

vendredi 26 juin 2009

Le tsunami de mon passé avance à pas sures…
Je recule effrayée cherchant les portes de mon futur…
Les ouvrir exterminera toutes ces bavures et… me sauvera de la maudite phobie d’être envahie Par un océan d’agonie seule sans amour ni armure !!!

Je ne cesse de simuler la présence des chimères de «sooo», tel est le pseudo de mon passé et je pose à mon présent l’éternelle question que je macule incessamment:

- Par quelle magie m’as-tu accompli le vœu de sortir du royaume des pleurs et vivre la merveille d’entrer dans le monde des saveurs ?

Abattue par la déception…je devenais un rien en toute sa perfection, vide avide de malheur, sans lui je perdais mon cœur, mon rendez-vous avec la tombe était confirmé …
Je le désirais révocable ...
Quand…
Soudain seule sur mon chemin vers le couloir de la mort…
Tu m’as –cher présent- lancé la divination de lever ma tête des pieds pour voir cet homme… Cette grâce et cette belle virilité

Il est vrai que mes yeux ont eût un peu de mal à réactiver les valves de mon cœur…
Nous les femmes résistons au bonheur mais jamais à la tentation…
Quand… son regard perçant a fusionné la chaleur des sangs coulant dans nos veines … et a purifié mon âme de cette graine de haine que « sooo » a planté par sa maladroiture

Cher présent, merci d’être mien et merci de sauver mon âme au bon moment, j’en avais vraiment besoin !!!

Et mon présent toujours aussi fidèle à lui-même qu’à mon âme me répondit avec son aire suprême :

- Chère chère cesse d’être blême, savoure moi, vis vive et vire de ton esprit ces putains questions qui t’épuisent, vise l’horizon et tu y trouveras plus qu’un soupçon de plaisir …crois à pleins dents que t’es l’héroïne d’un réel compte de fées et tu y seras reine…

Mon homme sauveur vêtu de blanc me serra fort et d’un geste troublant fusionna dans mon corps, je tremblais à l’idée de ne plus l’avoir sous les projecteurs de mes yeux, le toucher…le voir…sa discrétion me tue même quand il m’habite …

- héo chéri… s’il te plait sors, mon sort est de te toucher et te cajoler pas seulement te sentir !!!

Quand…

Escaladant les marches du sommeil je fis un pas géant vers l’éveil
Ce coude qui m’est cher embrassa ma taille et me tira vers son corps d’un effet aimant…
Cet homme est éminent par son charme et ces gestes galants…ces réveils en douceur m’empilent d’amour et d’ardeur…

Je vivais un beau rêve et mon réveil est tout aussi bon…mon chéri collé à ma peau me murmure des « je t’aime » très bardant et… ce damné passé barbant me suit partout
Mais…ces bisous sur le front les lèvres et les joues essuient tout…c’est…la magie de l’amour comme disait « sooo »

Je ne pus résister à la tentation de me dévêtir de mes hallucinations et de revenir vers mon monde sans contester un quelconque remords de cavaler entre futur et passé imposant

Vous savez ! Tout s’oublie sauf le mal subit d’un aimé pour de vrai et effacé de notre vie par un amour encore plus concret…

dimanche 12 avril 2009

DOUCES BOUCHES…SOUS LA DOUCHE


Nous étions quatre femmes assises en face de nos ombres...

L’une plus en chaleur que l’autre…

La fièvre de nos corps embrassait avec ferveur nos joues rouges baiser...


Quatre roses posant "âmes" nues sur la toile de la passion ...
Notre tige est ces rondeurs qui nous font femmes...
Et nos épines...cette obsession de plaire et ce drame de se déplaire convoité par la latente peur de se laisser défaire par les rides...d'expression!!!


Huit jambes croisées gauche dessous droite dessus fantasmaient sur…les pas à venir nous ramenant chacune vers son passé

Nos têtes plongées dans la beauté des mannequins défilant le long des magasines s'excitaient …à la simple pensée que ces allures séduisantes leurs sont innées


Nous pauvres créatures…

Quatre cranes dont les crinières sont tirées dans le même sens et la même forme…n’attendions plus que ce magicien réputé pour son don de faire des miracles bardés!!!

On le dit coupable...capable de métamorphoser des grenouilles en princesses pour lesquelles craqueraient nos bienaimés…

Ces hommes virils qui nous ont hantées à l’encontre de notre volonté…nous ont possédées de la tête aux pieds…enivrées...puis inconsciemment négligées!!!

Les croyant conjugués au plus que parfait leurs amour était un…conditionnel je ne sais plus présent ou passé …

On auto-diffuse cette phobie d'être échangée par une plus fraîche…on le sait!!!


J’étais la dernière à atterrir sous le casque et s’était mon avant première dans la traversée de…l’espoir de lui plaire plus...

Cet épuisant voyage vers un amoureux que je connais fidèlement…mordu chaque jour un peu. plus…

Mais...

Pas assez avertit pour restituer sa gâterie ma silhouette...aussi passionnément qu'avant que j'accouche...

Son amour est certes vivement vrai...lui aime en moi la maîtresse et la maman de ce bébé aussi grand que son pouce..

Moi...ma confiance en tout aussi fragile qu'une mousse!!!


Avant que nous ayons notre premier bébé mon cher complimentait sans que j’ai à me déguiser…d’ornement, de maquillage ou même de ce débile broaching auquel je me livrais!!!


Bref…

Une fois l’une heure moins quart épuisée sous cette machine importée de l’enfer…

Mon âme évaporée sous les flammes de mes cheveux brulés…

Les trois dames d’à coté passèrent à la salle d’attente pour exercer leurs hebdomadaire séance de confession le temps que leurs crinières froidissent au vent …du climatiseur…

Je me mis à leurs coté comme si j’avais des sujets intimement personnels à partager et …avant même d’allumer ma première cigarette les leurs commencèrent à me suffoquer!!!!


C’est fou ce qu'une bavarde femme même pudique…a de plaisir à mettre à nue son intimité…voir même ce vice d'exhiber ces pêchers…pour ensuite jurer au nom de son aimant son repentit irrévocable et confirmé!!!!


La brune… beaux yeux…allure de reine et jambes pleines pleurait son nième mari décédé depuis deux mois sans préavis…

Son mascara fondant sous le règne des larmes … embrassait son rouge à lèvre rouge baiser comme s’ils se croisaient souvent blasés!

Elle était sur la frontière de la fin du deuil et se trouver un prétendant est son seuil de…pudeur


La rousse jadis blonde a prit son mari en plein délit… entre les bras d’une….russe d’origine!!!

A décidé depuis de lui pardonner d’être un homme virilement plus chaud que le reste des hominiens

Elle ne l’aime pour autant pas moins …

De par sa débordante intelligence a deviné que la seule et unique raison de ses adultères à foison et qui fait que son homme change si souvent de femmes est… :

La mèche couleur flamme qu’il vénère draguer chez les dames !


Une troisième se disant plus vierge que ce que son allure incite à déduire…est à la recherche d’un substitut à son amant marié trois enfants !

Le pauvre…sincère et honnête victime d'une épouse plus mince qu’une baguette viennoise…ne l’aime pas…a décidé mille et une fois de la quitter…

Mais…à chaque fois qu’il engage la procédure de divorce la trouve je ne sais comment enceinte et y renonce!

Cette fois sa nonne a dans le ventre des jumeaux…

Lui est trop riche et beau pour être quitté par ma voisine symbole de l’obésité !!!!


Les trois marmittes bouillonnaient d’histoires écœurantes et bizarres auxquelles j’avais du mal à croire

Mon crane éclaboussé par ces bavardes ratées et ces rouleaux coinçant ma tête dans le fardeau de ressembler à celles qui changent de peau…


Je me mis à libérer mes pensées de cette illusion d'artificielle beauté…

Je me sais rayonnante d’amour et de clarté…ma faute est que je ne me le dis pas assez !!!

J’aime me vie…mon homme… mon bébé…

Ces pauvres femmes n’ont rien de ce que j’ai…!!!


- Allo chéri t’es où tu m’as manqué…

T’es sous la douche…

Tu viens d’y entrer…

Bon ok…

Ne sors pas c'est à partager…

Non j'arrive de suite... je suis juste à coté…

T'es mon magicien créateur de ma beauté

Moi aussi je t'aime et j'aime t’aimer!!!

lundi 6 avril 2009

Ma fleur ...l'aime

Yeux fondant en larmes, son âme était ravie que le mal de vivre se soit dissocié d’elle qui ne fait que contempler son absence s’éloigner à pas sures


Ces fleurs de jasmin qu’elle tient dans ces mains nés de sa pudeur…gardent leurs ferveur malgré la chaleur

Ma belle l’aime au point de voir son ombre assise à ces cotés au café lui sourire…tend sa main pour le palper…les chimères de son obsession la soumirent à la vérité qu’il …n’y est plus!


Déçue de cette épineuse pensée…ferme ces paupières et immortalise au fin fond de son âme le portrait de son bienaimé en plein sommeil tel un bébé…

Lui coule dans ces veines sans haine…c’est son unique vérité…elle ne peut continuer à l’aimer ni même le regretter


La baie vitrée fumée devant laquelle était installée son imposante sexy silhouette… projetait son image et les miettes de souvenirs tenus sur la chaise d’à coté…ces prunelles contemplaient avec nostalgie le fleuriste qui les a souvent servis étourdit par ces mordus assouvis d’amour et de la vie aussi!


Sa cigarette embrassant ces lèvres ne put atténuer l’éclatante odeur de jasmin…blanc vrai et fin…

Une bouffée de vogue créa dans l’air des vagues de fumée, la bague qu’il lui a un de ces jours présenté dans une rose rouge implorait de se faire ôter…


Et sa tête tournée par les pensées la convertit en une tourne sol qui suit la lumière des souvenirs à travers les journées

Son bénit aimait de toute son ardeur le langage des fleurs et lui en offrait aussi souvent qu’il voulait…la chérir…ou…sans mot dire l’attendrir


Par pic au public, l’embrassait devant toute une foule de curieux par une fleure rouge baiser

Chassait tous les prétendants par un hortensia marquant le territoire du loup jaloux,

L’invitait au nid par une orchidée,

Sa passion s’énonçait de tulipes,

Ses regrets par une lavande et …son adieu par un pavot aussi sot que celui qui l’a acheté!!!


Elle…ne lui offrait que des fleures jaunes déplorant son infidélité à sa patiente passionnée…

A toujours rêvé d’être sa fleure unique…elle n’était que la préférée du bouquet

Le jardinier aime la patience de planter, arroser et cultiver pour finir par cueillir et se débarrasser de sa fleure fanée


Ma rose aimant la vie rose et l’amour vrai qui s’impose par son authenticité…ne put supporter cette absence de véracité…choisit de rester fermée avant d’être arrachée à sa vitalité…


Vous savez…le fleuriste d’en face a plus que tous pleuré cette rupture irrévocable et confirmée

Ces fidèles clients se sont à jamais brisés sur les épines du passé…


Lui reste fleuriste et ses roses capital à risque gardent leurs langage même fanées!

dimanche 29 mars 2009

Ma Plume...Nue

Il y a des gens qui nous quittent par ce qu’ils ne nous aiment plus

D’autres se quittent parce qu’ils ne s’aiment plus

Nous on s’est quitté parce qu’on ne voulait surtout pas détruire ce qui reste d’amour et de tolérance en nous

On s’est dissocié en paix


Je reconnais que j’ai aimé cette élégance et ce partage du silence muet…

Sans mot dire on s’est laissé partir chacun vers sa rive…

Je l’ais certes aimé et je n’ais aucune intention de le maudire


Nos sentiments étaient sur le point de moisir de fantasmes, du « message désobligeant envoyé », d’illusions et de projections sur le passé

Je ne peux que saluer cette déclaration d’amour dont il a fait preuve à respecter mon choix et l’adopter ou est ce moi qui ais approuvé le sien…

Peu importe qui fait quoi!!!


Mon homme aime aimer et nous deux n’était pas fait pour avancer

Dieu a fait que l’huile et l’eau ne se mélangent pas même quand la magie de l’amour s’y met

Je sentais sa réticence au quotidien et ce malaise à trainer sa solitude sans une femme à ces cotés

Ce ne pouvait être moi et il le sait !

Je lui suis revenue…non… pour être honnête je me suis trouvée dans sa vie parce que je l’avais dans la peau et surtout pour …répondre à une question qui traine en moi depuis l’éternité… il m’y a aidé


Une semaine l’a rebâtit de ce qu’il a démoli

Moi mon deuil m’a pris une vie …passée

Il se la joue brave mais moi je sais…!!!

Abolie… merci chéri… bonjour ma vie!!!!


Je ne fais qu’écrire ce que je ne dirais jamais parce que…

Je sais que le destin nous recroiserait dans un rond point, une plage ou un coin qui était dans le temps notre refrain

Je ne verrais dans tes yeux que le sentiment que tu m’as un de ces jours porté et dans les miens tu trouveras mon affection et ma sincérité

Je ne peux parler d’amour ni d’amitié mais… m’adresser la parole sans rancune sera une marque de fidélité aux moments partagés…


Mes pensées sont certes brutes je ne ferais rien pour les trier


Je t’aimais malgré le mal que tu as engendré quand tu m’as quitté

Je ne t’aime plus parce que tu m’es revenu charnel et futé mais…

Tu resteras à jamais mon repère et mon rêve inachevé


Je pense que je ne t’aimais pas pour ce que t’es mais …parce que je sais que tu m’as vraiment sincèrement aimée comme TU T’AIMES un peu plus ou un peu moins qui sait !!!


La providence voulait qu’on gère la distance mais…dure dure d’être bébé!!!

Avec toi c’est… comme si j’ai quitté la terre …survolé les étoile et j’ai glissé un instant…sous le vent

Oui un instant de vérité!

Le beau rêve finit nécessairement par un réveil du bon pied


C’est notre premier réveil à deux…tu sais !?!?!?!!!


Merci cher de me faire rêver et réveiller

Et…

À bientôt si dieu ne en offre la destinée!!!!

jeudi 19 mars 2009

Autant l’occire … Qu’en mourir

Réveillée un bon matin par cette douce lumière caressant la vitre de sa chambre…
Les roses fleurs du pêcher qu’elle a elle-même planté lui souriaient à pleines étamines…
Le ciel aussi clair que son esprit annonçait un début de journée convivial
C’est le printemps des « je t’aime » qui s’étale…ses draps peints de roses rouges ne pouvaient se défaire de sa peau douce …

Tout était gracieux et frais mais… une douleur la hantait!

Et elle ne pouvait rester indifférente aux cris de détresse de son corps «sauve moi sinon je te tue»

Pausant comme tous les jours le bon pied duquel commence sa journée…
Tentant de se tenir debout …sa tête a tourné…sur terre est tombée
Prit hâtivement son téléphone et…:
- Allo je peux venir, ok à tout de suite

Jeans, baskettes, pullover et …droit au docteur

S’était son ami médecin à qui elle ne cache rien …de sa vie…de ces maux aussi!
Arrivée au cabinet la top-vip est devancée à tous ceux qui temporisaient,
C’est quand même une patiente fidèle dont le corps est plus que rebel!

- Bonjour, comment se porte mon cher ami
- Comme va la vie et toi alors, quoi de neuf avec les vices de fond et forme de ton corps
- Hé bien j’ai mal partout …j’ai mal je ne sais où …j’ai mal là où la vie a creusé un trou
- Très précis, tu m’aides beaucoup merci, bon t’as mal ici?!
- Non partout
- Ok on va voir… allonge toi s’il te plait, tousse, pleurs, ris, non cesse de sangloter
Bon je sais… tu n’arrive pas à te stopper…
Je ne peux trancher…les analyses m’y assisteraient
Tu me feras le test de la tentation, celui de la frustration, celui de l’abandon et enfin le plus important celui de la foi
Une fois prêts je t’attends dans un… mois

Partie de chez lui droit au laboratoire elle offrit son corps aux essais et analyses …mais …sait qu’un unique est à la remédier!

Les trente jours passés…récupéra ces examens et revint le voir

- Bonjour, comment se porte mon cher ami
- Comme va la vie et toi alors, t’as ramené tes satires
-Oui ! Mais… je me sens de mal en pire
- Ne panique pas… voyons donc…ça ok, ça non, ça ok, ça non
Bon ! j’‘ai une mauvaise nouvelle… il va falloir intervenir d’urgence avant que ce phénomène ne te mange
- Ha bon… ddddddddis !
- T’as un disfonctionnement physico-psychique
La cause de tes maux est que tu ne t’exprime pas par des mots…t’es frustrée par son absence et ta réticence
- Ha bon …c’est grave ?
- Oui !
- Et le remède est de m’exprimer …c’est ça!
- Non cette phase est dépassée y a de ça environ une semaine
Tout ce qui nous reste à faire est chirurgical
- Quoi !
- Oui il va falloir amputer ce virus que le commun du monde appelle amour de ton corps…
Ce sera une opération à cœur ouvert !
Les chances de réussite avec ta volonté sont de cent pour cent et sans que tu nous y aide limités à un soupçon
- Non pas mon amour docteur …il m’est vital …j’en mourrais!
- Oui chère, tu en mourras surement si tu le laisse te dévorer et… ta mort sera aussi lente que noyée dans une marée !
Les pas de tortue ne sont pas faits pour toi …tu me l’as dit maintes fois!
- Bon laisse moi le temps de me ressaisir …et je riposterais
- Ok de toutes les façons ta vie te découle …
Tu auras à signer un accord d’euthanasie à cet amour qui périt avant qu’il te paralyse
- A la prochaine docteur
- Avale cette pilule et tu y verras plus claire…de l’eau …je sais que tu reviendras très bientôt …Prends soin de ton corps et cœur chère!


Sortie de ce calvaire, décidée à ne plus lui revenir appela son amoureux pour lui dire qu’elle ne peut cesser de le chérir…
Il ne répond toujours pas!
Ce n’est pas grave il doit être comme d’habitude pris…par sa vie

Enragée de mépris …elle ne savait le pleurer ou cesser de pleurer de lui!

Ces larmes coulaient aussi généreusement qu’une pluie et les passants curieux étourdis reconnaissaient cette tête de bébé délaissé

A la nième sonnerie…son docteur a dit vrai…cet amoureux absent présent qu’elle a choisi d’attendre peut finir par l’achever…et la pilule de la raison l’a déshabillée de son fourvoiement vrai !

Puis dans le bouillon des idées ensorcelées …éclata dans son crane un atome de vérité !
Un souvenir revenu des ténèbres de cette maudite nuit où…son homme s’est marié

Lui qui était sa vie et envie l’a quittée pour une autre qu’il a épousé
Mais… d’où lui sort cette maudite mémoire qu’elle a de ces mains pondu et enterré ya de ça une éternité?!

A cette nuit de noce, mon âme était au mariage d’une amie, la fête ballade et elle blême…pâle et hors du cercle des bénis…hors du temps !
Les mariés mettaient par moment les visages de celui qu’elle aime et sa femme …sa clairvoyance y était !
Son regard perçant transperçant tout rapidement comme dévorée par son amertume,
Les voyait de là où elle surnageait…
Rentrés…
La porte fermée….
L’entendait rire à plein dents pour lui dire qu’elle est son éternité…
La dévorant de son regard d’envie….
La déshabillant de ces chères mains embrassant son coup et ces seins
Et ….
Ma belle soulée…son sang baptisé de coups bas…
Lui vivant une nuit qui était sienne et elle un amour sans lendemain…!

Je ne sais pourquoi parler de cet éphémère passé passé… mais …raviver les maux l’a ramenée vers les mots oubliés!

Puis un jour, le jeu de carte du destin a tiré ces jokers et l’a ramené malgré elle vers sa vie alanguie…
Se croyant malgré tout et tous consolée, n’a pu le détester ou même lui en vouloir…de l’avoir pour la nième fois épuisée

Ce qui comptait est d’être ensemble comme s’ils ne se sont jamais…déchirés

Il est vrai qu’il est un peu… non très… macho et pas assez attentionné mais coulait dans ces veines comme une drogue douce adorée

En fait le docteur a dit vrai, son cœur est probablement intoxiqué et cet amour se doit d’être purgé
Mais s’en débarrasser la tuerait?!

Elle prit son téléphone pour la dernière fois et l’appela un vendredi soir à 19.15 mais sans signe de vie

Le pacte des muets signé de leur sang …saignait à foison !
Le soir rien… le lendemain non plus …une semaine passée et lui ne faisant aucun signe de vie… seul le Messenger prouvait qu’il existait encore dans leurs cosmos dont la fin est féroce

En fait à quoi bon garder un homme qui ne veut pas rester…
Son orgueil déçu par son amour propre…décida avec le docteur la date …signa le pacte …rédigea son testament et se fit hospitaliser…

Sur la table d’opération confit ces derniers vœux à son ami clinicien et ferma les yeux pour ne plus les rouvrir

Son âme debout à coté de ce corps était ravie que la volonté n’y était pas…pour renforcer ces pas…se déchirant de lui elle s’est défaite de sa vie!
Une demi-heure après que le décès a été prononcé…le docteur appela ce cher pour lui présenter le trépas de sa fiancée et lui remettre la lettre…l’âme y était!

Le testament ouvert deux seuls mots y étaient énoncés:
« Pourquoi moi! »
Une larme émue lui échappa et d’un air narquois répondit:
« Parce que c’est moi! »

L’âme rongée par le désarroi l’a giflé mais sa main le transperça …puis se dissipa

Et du coup… ma belle a toussé…rapatriée de l’autre monde… tunnel de la mort …elle nous est revenue d’un cœur d’or purgé de tout le passé qui dort dans son cœur et corps

Son amoureux a certes par son indécence et animosité faillit la périr mais elle ne peut effacer de son cœur qu’il l’a maintes fois ravivée d’amour et de sourires!

samedi 14 mars 2009

Ecrire est...Hurler sans bruit

Assisse au bord de son lit l’attendait …son homme revenant du nulle part…parti pour un jour y est resté une vie

Elle…femme hors du commun…adore aimer, pardonner, a l’art des câlins et sait surtout prendre l’élan de savourer son chagrin

Le long de son absence sans préavis, la non avertie l’appelait au quotidien…la ligne de son portable déconnectée du commun du monde était plus indifférente et attristante que ce que peut supporter un humain

Relevant la tête plus lentement que le temps qui passe… le miroir d’en face la croisa à une belle dame prunelles brillantes d’amour et de larmes, cheveux longs noires étalés sur ces épaules telle une nuit sans fin éclairée par une lune ombre de la lumière qu’est son visage dont les traits impatients restent rayonnants de beauté.

Décidément attendre est plus long que tous les rythmes lents…

Son corps éclatant de féminité et de sensualité… embrassait avec ferveur cette belle soie blanche qui la cachait de la poitrine aux pieds…
Et ce tissu qui résiste sans félicité à la constance, s’impatientait du nouvel ordre d’être …décapité !

Ma belle contemplant avec modestie son imposante beauté, ne pouvait résister à la tentation de fermer les yeux et illuminer son âme par ce qui reste des souvenirs de son aimé

Son regard, son sourire, son corps assoiffé intentionné et ces éclats de rire qu’il lançait tel un enfant gâté à chaque blague qu’elle improvisait

Il lui était mari, frère, père, aimant et ami…elle est sa vie et son envie

Parti pour une mission d’un jour …pris par la tentation de voir ailleurs est resté une destinée !

Elle…ayant mal au point de ne plus se sentir mal, chagrinée au point de perdre toute envie a décidé fermement de remédier à sa calamité en oubliant le remède et le mal

Le long de ce stand-by …a rencontré des appétits tentantes mais …à chaque coup « se desservait » en se levant de table avant que le repas soit servit !
Sa faim lui était plus vivable que son infidélité à son présent absent !!!
Oui ! Elle lui pardonne et l’attend

Jusqu’au jour où… son téléphone a sonné au rythme de son amour…Elle croyait voir vraie l’illusion de son revenant …mais non…s’était lui comme parti acheter un paquet de cigarettes du tabac d’a coté, lui a parlé serein et rassuré d’être aimé :
- Allo ! Chérie ! c’est moi, je viens demain …prépare nous un bon diner… je t’aime!
Prise par son air implacable répondit :
- Ok …à demain!

Décidément ils sont tous deux détraqués! La déesse du pardon et le pardonné ne voulaient bousiller les retrouvailles par l’empreinte du passé…passé!

Réveillée du bon pied, prit son bain …
Se revêtit de sa plus douce peau, cette chaire chère à son aimé…
Prépara un bon diner de bon matin…
Décora la maison de roses rouges et blanches tel qu’est l’habitude de leurs intimes soirées…
Mit son parfum « Allure Chanel » qu’il lui a offert sans occasion…
Se renseigna sur l’horaire de l’avion et…
Partit au salon d’esthétique pour s’offrir …un sauna, un massage relaxant, un soin visage et un broching à ses cheveux longs telle les mille et une nuits dont le chagrin a fait mal et mais n’a pas nuit!
La pédicure lui était toute aussi vitale que le reste des soins, son chéri aime ses mains pour ce qu’elles sont et parce qu’elles caressent si bien!

Sur le chemin du retour, passa au traiteur, pour récupérer les amuse-gueules et d’autres saveurs…

Puis, prise par le soin de tout faire bien …mon artiste acquit le « cd » des chansons au rythme desquelles ils vont danser
slow
La nuit sera longue et récupérer le temps perdu leurs prendra une éternité du moins …de quoi lui rétablir sa sérénité!

Une question latente s’imposait dans son âme agitée :
- Qui est de retour … l’amoureux passionné ou le passionné d’amour?
S’était comme une peur silencieuse qui criait…!

Parvenue à la boutique « GUCCI », aperçut dans la vitrine une fine robe en soie blanche …
Lui …aime le blanc!
Il disait souvent que …c’est un signe d’amour et de fidélité à son épris que d’offrir une rose blanche sans préavis…s’était certes son avis et elle y consent …
Mais…
Elle pense aussi que les épines induisent au mépris…le blanc lui est cher …lui le disait sincère mais ne sut le prouver!

Le reste de son solde lui permettait un pareil caprice, la robe est sexy puis…le tenter lui est légitime…son espérance n’était pas supplice et ce retour est un cadeau du ciel et une belle surprise!

Au pied de sa maison, le livreur du bijoutier qu’elle n’a depuis longtemps
pas croisé l’attendait impatient, lui remit le paquet en velours et partit murmurant sans détour

Le message écrit au stylo à encre qu’elle lui a jadis offert était un « je t’aime» garni d’une belle bague en diamant…
Son amour aimant mari la demandait en mariage…sa déclaration était:
« Je t’aime… notre première alliance au beau rivage …la raviver en est une seconde…veux tu me rendre mon âme chère?! »

Sa paire est d’une pertinence fatale …et… doué pour les preuves d’affection…
Même sans diamant… croiser ses yeux l’embrasser et le serrer fort lui est vital!

Mais bon ! Joindre l’utile à l’agréable est une marque d’attention et prouve qu’après tout ce temps, il reste dieu merci aussi charmé et séduisant

La montre du salon était tel un monstre qui ronge sa patience et enflamme sa passion!
L’oiseau sortant chaque heure pour houspiller, l’énervait plus que tout!
Par moment elle le voyait tirer sa langue et lui siffler « qu’il est con d’attendre un revenant …qu’ils ne sont plus les mêmes et que les averses du temps détruisent en un instant ce qu’on a bâti pendant longtemps »!

Bouillonnante d’émotions…se mit à écrire pour immortaliser ces précieux moments présents… elle hurle en silence et ne sait si elle l’aime ou l’attend …
Vivre le long d’une nuit dans ses bras lui octroiera la réponse à cette latente question…puis…tout ira comme va le vent!

La porte sonne d’un son bouillant …
C’est lui…
Je l’aime…
Son cœur provoquait un séisme à travers son corps…son souffle coupé…ses mains tremblantes impatientes tirèrent la poignée de la porte…s’était lui… class, ému, rassuré et vêtu des restes de son envie lui dit :
- Salut…je t’aime…pardonne moi d’être si longtemps parti…je peux entrer?!
- Oui …je t’attends depuis l’éternité…c’est chez toi ici!

A peine le premier pas déplacé, le diné oublié, la robe Gucci déchirée et l’espoir convertit en réalité…

Elle le sentait …le touchait… l’aimait… le lui disait mais… il ne répondait!

A l’aube lever du soleil …elle s’est réveillée…une bise sur les lèvres de son bien aimé…prépara le petit déjeuner …et….le plaça sur la table d’à coté… sa lettre sous l’oreiller sans mot dire la pleurait!

Prit sa valise et ferma derrière elle la porte d’entrée et…celle de son assommant passé.

lundi 9 mars 2009

Elle est née kangourou

Mon sujet est venue au monde à l’âge de sept ans …
Sa vie se résumait à:
Une graine d’amour dans le ventre de sa maman…des amis…des cousins et de solidaires parents

Voyait la nature partager tout type de sentiments…amour, fraternité et abandon d’affection

Elle… posait tout le temps la même question:
- Pourquoi mariés depuis longtemps vous m’avez laissée sans frangins?

…yeux fondant en larmes…Personne ne répond!

Jusqu’au jour d’anniversaire de ces sept ans …à la veille du nouvel an, ces parents concordèrent de lui offrir un billet d’avion pour partir à trois perpétrer un sujet concluant

Elle n’y comprenait rien mais ça n’avait pas l’air d’être une partie de ravissement
Oui ! S’était apparemment… décisif et important!

Arrivés à l’aéroport, son père les embarqua dans une « C200 » qu’il a préalablement loué et les emporta à traverser un compte de fées
Tout lui était familier comme s’il n’aurait pas quitté son pays pour cette splendide fleurissante région des «Rhône-Alpes »

Les rues étaient plus vertes que le paradis de ces rêves, brodées de fleures fraiches et de polychromes qui dessinaient de partout des tableaux surprenants comme tout…
Des montres, des visages, des corps, des animaux et même des kangourous!

La petite ébahie demanda à son père où ils étaient?
Il répondit souriant…à valence, là où le Midi commence!

Marquée par la poche du kangourou, son pressentiment lui donnait une impression de déjà connu… en «Australie » probablement…
Mais… elle ne s’arrêta pas trop sur cette vision ...ni su son insinuation!

Traversant de majestueux champs extraordinaires, vastes et éminents enjolivés par …la main du maître du monde…
Ma belle remarqua à vue d’œil un rassemblement de niches entourant une cabane

Les lieux étaient propres, accueillants, bizarres, magnifiques et jamais vus ailleurs…

Et comme tout enfant sagace et curieux… au lieu de poser la question où ils vont… se pencha sur l’instant présent et demanda hâtivement une glose sur cette bizarroïde cité

Le père grand d’esprit et bienveillant lui expliqua que c’est un hôpital pour chiens de race…
Les infirmières y étaient blouses blanches, souriantes comme si leurs métier était leurs passion!

La grande petite comprit sa première leçon… dans ce monde de grands:

Dans la vie tout est important et tout mérite notre attention…
Le veillant avenant se doit de veiller sur ceux à qui la nature n’a pas offert le don… de se patronner ou même se prémunir par l’aumône de l’esprit!

Ça l’amusait comme tout de se sentir comme dans un dessin animé …partie vers l’aventure à travers ces champs et ces ponts!

Ces parents étaient là pour la protéger …son âme elle, veillait à cultiver son observation et sa sensibilité!

La mère était un cocktail exquis de charme, de beauté, d’élégance et d’alacrité
Elle ne mettait elle et son mari que des costumes tissus croisés…
Sa veste était toujours de la couleur du pantalon de son époux et vis versa…
Oui, même en ça se complétaient…
Ce voyage improvisé l’a ramenée vers cette paix intérieure qu’elle n’a depuis longtemps pas croisée…

Ces lèvres douces posaient et reposaient la même question depuis leur départ :
- Pourquoi ta fille ne demande pas où on va?

Et le père se rassurant répondait :
- Elle est d’une très forte personnalité, intelligente et d’une grande sensibilité tu le sais!

- Tu crois que ça se passera bien…j’ai peur…!?

- Oui…ne t’en fais pas pour elle…Elle est née kangourou!

- Oui c’est vrai!

- Je sais que dieu l’a élue après un long tri… on l’a bâtie plantureusement d’amour et d’affection
Puis… c’est le moment opportun qu’elle commence à sauter…et comprendre ce qu’est " le destin des kangourous"

- T’as raison, elle ne sait rien mais sent tout !

Les yeux grands noires de la petite captaient en entier ce que ces parents barbotaient et …ce que la nature belle et rebelle lui apprenait

Désormais dans ce pays dont elle vient de tomber amoureuse… tout est comme le vent du sud de son île natale…imprévisible, doux et emportant

De loin, lui apparut une gigantesque citée…ce ne pouvait être un hôtel il y est marqué des lettres qu’elle a appris à épeler :
« C E N T R E… » … le reste lui était charabia

Sa mère enthousiaste cria :
- Enfin ça y est on y est!

- Oui ma chérie hamdoullah on y est!

A la porte d’entrée un vieil homme Valentinois roux les reconnut… serra la main du papa très fort comme s’ils étaient depuis toujours compagnons et lui dit :
- J’étais sure que vous viendriez pour réveillonner avec eux!

Et le papa ému répondit :
- Oui ! Moi aussi je sais que rien n’est plus important que mes adorés…à plus mon ami!

Il reprit la voiture et roula à la vitesse du son les deux cent mètres d’allée… ces sangs s’impatientaient!

A la porte d’entrée deux grands jeunes hommes se tenaient droits beaux et émus… ils étaient vêtus comme pour fêter un retour à la félicité!

Dès que la bagnole s’arrêta, le papa et la maman se dardèrent dans leurs bras et se mirent à les embrasser de partout en pleurant à foison… ils se manquaient tellement !

La petite effacée, exaspérée, sentait l’envie de faire de même mais… blême son âme bouleversée ne comprenait rien de ce qu’elle voyait…
L’aimant de ces sentiments captait tout ce que sa petite tête ne pouvait déceler

Une fois ce bourbillon d’émotions éjecté de toutes ces âmes réunies après la séparation de deux semaines éternité…le moins âgé des deux la regarda et demanda au papa :
- C’est ma sœur tu l’as ramenée avec toi!?

Et l’autre la dévisageant de ces beaux yeux répliqua :
- C’est elle ma sœur, je ne l’ais jamais vue mais je l’ais toujours aimée!

- Oui mes chéris, je vous présente la fille kangourou…votre sœur!

Elle …submergée par un tourbillon de réponses sans questions…et un amour inexplicable envahit par un tsunami de curiosité… foudroyée comme si venant au monde à l’instant même sa mère venait d’accoucher se mit à pleurer et d’une voix tremblante beugna essayant de parler:
- Leur sœur... tu es leurs sœur maman !?

- Non ma chérie… c’est toi leurs sœur!
On t’a jusqu’à ce jour cachée que tes frères nés avant toi vivaient loin de nous…
Tu ne pouvais comprendre qu’ils sont un peu distincts…à la fois plus grands et plus petits…
Ils ont depuis qu’ils savent que t’es née insisté à te voir mais… moi et ton papa attendions que tu deviennes grande pour tout t’expliquer !

- Parce que moi aussi j’ai comme tout le monde des frères beaux et grands

- Oui et le troisième est en route et te parlera en mois d’un an !

Et …sans attendre qu’elle comprenne ce que ces parents sincères voulaient lui expliquer …elle se lança dans les bras de ses frangins les serrant aussi fort que ces petits bras pouvaient…

Les sentant dans la poche marsupiale de son ventre…la nonne kangourou est née !

Tous les cinq revenant à la vie se mirent à sans souffle pleurer…
Elle vient de les connaître mais lui manquaient tellement depuis qu’elle se connaît…

Si fragiles, beaux, affectifs et l’aimant sans intérêt embrassaient ses joues et souriaient à plein dents !

Nés du même ventre et des mêmes parents… les siens étaient différents!

Ils sont depuis ce jour ces frères et enfants…

Certains prétendent qu’elle n’est pas sensée les chérir autant…

D’autres disent que c’est du gâchis que d’investir toute une vie au profit de petits grands…

Et les plus pensifs de tous prétendent qu’elle n’aura jamais l’autonomie de sa propre vie si son esprit reste aussi dépendant…

L’homme de sa vie lui silencieux n’en parle même pas…il se laisse la chance de les connaître pour en juger les pas…
S’aimant malgré tout très sincèrement…elle et lui savourent l’instant présent!

Oui! Elle… s’en « fou » de tout ce qui se dit…prie dieu de garder en santé ces parents… et… se jure de faire de son attention une poche à les protéger du destin et des malveillants…

Son existence est désormais différente et bien garnie d’amour et d’affection…
La réveillant le matin, ils jouent tous les quatre comme d’éternels enfants…embrassent son âme, ces cheveux et ces cils tout le temps…
Elle est surement bénie…élue par la force divine pour aimer ces trois beaux garçons… elle ne les quittera que si elle part pour de bon!

vendredi 6 mars 2009

Que veulent les hommes...?!

On dit que la passions des femmes est d’aimer sans détour et de recevoir un tsunami d’affection en retour
Et que le bien être des hommes est d’être aimés un peu plus chaque jour!

Nous attendons d’eux qu’ils nous possèdent du matin à l’aurore…
Eux, leurs plaisir est …de nous cajoler le temps d’une heure

Ne pensez surtout pas chers âmes sœurs que je vous adresse un jugement de valeurs …
Moi, même la nature guidée par l’instinct n’a pas su me prouver le contraire!

Je les ais connus à l’anniversaire de ma découverte mon don…
Mon ami me marquant par une empreinte d’affection me les a présentés emballés par un beau rouge ruban …et un « je t’aime »

Il voulait m’impressionner par son flaire …ça ne pouvait que me plaire!

S’était un couple… un vrai…dont l’instinct est d’aimer, cajoler et dorloter le long de la journée qu’il fasse froid ou chaud, dans l’obscurité ou la clarté…
Leurs couleurs m’apaisaient…s’ardant si tendrement je me suis trouvée à… m’y attacher …les aimer

Je les ais mis dans une belle grande et spacieuse suite avec piscine et vue panoramique…ils ont adoré

Ils passaient leurs journées à témoigner de leur attachement…à se nettoyer mutuellement le plumage et se becqueter

Leurs cage dans le couloir de ma mansarde leurs était comme une Afrique tropicale, une forêt pluviales, une savane boisée ou même une région rocheuse et aride
Nous quatre étions avides de…passion

Mes inséparables vêtus de plumes aux couleurs du ciel, vivaient une éternelle lune de miel…
Je les vivais et les enviais pour ce qu’ils étaient!

Amadouée que leur vie de jet-set pouvait évoluer…j’ai investit mes sous à leurs acheter un…nid plus étendu avec une tente et un tunnel en soie …mes lovebirds y étaient heureux comme des rois!

Ils adoraient se baigner, jouer à cache-cache et faire le clown
Dieu les a fait beaux …je les sentais vrais et parfaits!!!!

Quand au jour où une mouche me piqua et…
J’ai pensé à les ramener vers leur ancienne résidence le temps de faire le grand ménage de la suite royale

Je les ais placés dans ma véranda et…en moins d’un clin d’œil mon bonheur éphémère se profana!

Dès que j’ai ouvert la portière de la cage… le rusé mâle m’a détournée et s’est à la vitesse du son sans son rescapé…envolé sans même que l’une d’entre nous ait détecté par où il a piloté ces grand beaux ailes!

La femelle figée a pris un moment de silence ébahie…ne réalisant pas ce qu’elle s’apprête à endurer, se mit à tourner autour d’elle-même à la recherche de sa moitié …ouvrit ces ailes comme si elle suffoquait et poussa du fin fond des ténèbres des cris métalliques aigus...acuminés!!!!!!!!!!!

Au dernier souffle tomba et mourut
Ou c’est du moins ce que je croyais!!!!

Moi, contrariée par ce mauvais présage…mon cœur s’est presque brisé par ce vilain mâle qui s’est sans regarder derrière lui évadé et sa femelle qui me ressemble tant…agonisait…

Déterminée à lui faire un enterrement digne d’une femelle trahie …je la pris dans la pomme de ma main…la renfermant entre pouce et indexe je la caressais...

Elle se mit à trembler, et me lança ce regard de supplice auquel je ne pus résister

J’ouvris la cage de mes doigts et avant de réaliser qu’elle était libre…vola!

Ce qui m’a plus que tout époustouflée c’est que…
Son chéri ne l’a pas attendue et même pas entendu crier et le pleurer!

Je me mis à prier qu’elle puisse le rejoindre…leurs séparation a duré au moins une demis heure et elle pouvait ne pas le retrouver…

Déterminée à lui pardonner…

Allait mourir pour l’amour d’un mal qui ne veut qu’être aimé…par et pour sa liberté!

Têtue que je suis…deux jours après je me suis décidée d’acquérir une autre paire et tenter l’expérience contraire…

Cette fois mes inséparables étaient de la couleur de la vie…
Je les mis dans la même suite royale pendant...deux jours savourant leurs jeux et amour

Puis et au moment ou le mâle était dans le tunnel caché à partager son cache-cache …je fis sortir la femelle de sa cage…

Elle se mit à crier comme si c’est lui qui l’a délogée, se débattait contre les barreaux de cette prison qui les séparaient…
Lui figé et comme si en silence la pleurait…ne sut quoi faire autre que de la démanger avant l’adieu…

Pendant une heure, elle était à tourner autour de la cage cherchant un trou pour rentrer…son amour lui était plus vital que sa liberté!!!!!!

Quand elle perdit espoir se remit à crier comme si elle me chapitrait de lui avoir offert cette faculté

Je m’en approchai et la pris dans ma main…elle chancelait de rage, de peur et d’anxiété

Moi, de peur qu’elle meure je la caressais mais ma vilaine curiosité ne pouvait arrêter mon passionnant procédé!

Je la remis sur ces patte…elle ne pouvait se tenir debout…était désespérée
Lui resta mous!

Puis et à l’instant « t » ma libérée tomba dans un long comma!!!!!!!!!!

Mon expérience arrivée à sa fin…. je la pris dans mes mains et la remis dans la cage
Elle était décidément morte de ma faute ou est-ce son amour propre qui l’a tuée?!
Qui sait !

Mais bon…Quand je l’ais déposée auprès de ce bien aimé qui en silence la pleurait, il se mit à la picoter comme si de ces larmes voulait la raviver avant de l’enterrer

Le cœur qui battait pour l’amour ne se débattait plus et ses plumes perdant les couleurs du ciel sont devenues aussi pâles que mon visage blême… ému

Le mâle lui…Rusé qu’il est… tomba sans son à ces cotés…
Je les croyais tous les deux morts comme Roméo et Juliette quand à ma surprise…
La femelle se raviva, se releva et se mit à le chatouiller, le bousculer et crier pour l’arracher à la tombe qui l’attendait!

Moi je ne comprenais plus rien…femelle revenue de sa fin pour sauver son amoureux de la mort…
Avait-elle raison ou tort?!

Le mâle bienaimé comme si à cache-cache jouait…se reprit ébahi que son astuce ait marché!
Ils se mirent à se serrer très fort…cachèrent leurs têtes de leurs splendides ailes…pour se lancer dans un long long long baiser

Moi ravie et déçue, je les pris dans mes mains et les lança vers une liberté commune et une nouvelle vie
De ma véranda à Djerba … île des amoureux…j’écrivais le dernier chapitre des résidences jet-set et des oiseaux

L’amour n’est pas fait pour les cages…même d’un ornement luxueux

Elle donnait sa vie pour son amour propre…lui….lui suffisait d’être aimé et de temps à autre affectionné!

mardi 3 mars 2009

Prends ton temps...On est pressés

Elle ne se conjugue pas au passé... mon obstinée l’aimait… ravie de vivre ce tamponnage entre rêve et destinée se laisse emporter

Plus belle que le clair de lune de son île natale, ses yeux illuminaient d’un amour profond et vrai, sentait en elle la fièvre de l’envie l’envahir de la tête aux pieds, naviguait hors de tout dans son monde discret, quand le beau gosse d’à coté lui demanda :

- t’es là chérie
- oui bien sure. (Menteuse que je suis)
- tu me dépose là s’il te plait ?
- oui volontiers
- à plus,

Et le bisou sur la pointe de ses lèvres là ramena vers... lui...cet absent présent qui lui manque tant
Elle ne le reverra sans doute jamais…mais ne cesse d'y penser!

- à tout à l’heure, je t’appellerais dès que je serais arrivée
- ok...je t’aime
- merci

Elle gara la bagnole… Il descendit

Elle le regardait s’éloigner, grand, beau, élégant, et galant...tout en un et sien

Clignoteur, première, et la voiture avança dans cette route saturée par un tat de monde jumeaux

Mêmes regards, mêmes rides, mêmes grimaces révoltées et désespérées
On a beau les croire des imbéciles heureux..Ils ne sont que mal et peureux de se confronter …de se dire les quatre vérités des :
Non ce n’est pas ce que je suis ou ce que je veux, autant tout quitter vivre à la bohème dans un autre monde, un autre ciel et une autre éternité plutôt que de rester à jamais ratés et encerclés par des choix imposés !!!!

Les voitures aussi stressées que ceux qui les conduisent s’emmerdaient à la voir conduire aussi décontractée…
Du coup, s’illumina dans sa tête l’idée de rouler à leur rythme rapide, vivace et farfelu

Au premier rondpoint, la carcasse en métal prit le dessus sur les jambes sexy de la baby-girl, le volant vola et le contrôle devint une passion ratée…

S'était à peine la fin de matinée mais…la bonne étoile qui ne la quitte jamais était au rendez vous et au troisième tour de valse tout s’immobilisa elle ne sait comment ou où

Elle était saine et sauve son harnais chouchou aussi indemne…
Les passant applaudissant cette illusion de maitrise dont la conductrice a fait preuve, la consolèrent et partirent vers le nulle part qui les attend

Bousculée, elle alluma une cigarette et respira à plein poumons pour s’assurer qu’elle fait encore partie de ce monde…et de celui de son bienaimé perdu dans la nature

Quand...Une voix masculine transperça la vitre fermée pour lui demander :

- vous allez bien madame ?
- oui merci, toujours vivante sinon ça va

L’homme pointa des yeux cette belle silhouette, pieds nus, doigts fins, jambes pleines banche neige, jupe plus courte que la mémoire d’un hominien en chaleur, taille fine, chemise en soie à moitié fermée, poitrine ferme, cigarette embrassant des lèvres pulpeuses, et des yeux…

- Impossible, je ne crois pas mes yeux, mon dieu je t’aime plus que jamais …merci
Hé o, Omnia c’est toi! Omnia, toc toc, Omnia!

Révoltée qu’un type qui la connait soit là pour gêner son intimité …spirituelle… elle qui ne voulait rompre ce doux fantasme de marcher nue sur une plage désertée avec son bienaimé,
Tourna vers lui sa tête et eût la grâce d'afficher son habituelle "vrai-faux" grimace...Ce sourire de remerciement qu’elle lance à ces intrus qui offensent sa...sollicitée solitude!

Ébahie…hasardeuse…chanceuse d’avoir dérapé au bon lieu et au bon moment…
S’était bien LUI, ou est-ce un phénomène de skysofrenie s’est déclenché????!!!!!!!!!!!

Elle baissa la vitre… le toucha, il était vrai en chaire et os…entier de la tête aux pieds…

Ouvrit la porte et descendit hâtivement vêtue de son vrai beau grand sourire sur les lèvres
- c’est toi, impossible, d’où est ce que t’es sorti, de ma tête ou du coin de la rue ?
- de ta tête, j’ai toujours été une procréation de ton esprit

Prit sa main la serra fort puis …avec sa spontanéité habituelle mit la pomme de cette chaire qui lui est chère sur son cœur, il battait tellement fort ou se débattait
Elle fit de même lui déclarant au langage des revenants qu’elle l’aime, prit sa main et la mit sur son sein…son cœur battait aussi fort que le sien

Pieds nus dans la rue, elle a oublié les passants et le mauvais temps, sa malchance n’était pas au rendez vous et le dérapage incontrôlé de la voiture était un don du ciel…
Là c’est elle qui s’apprête à déraper…elle en est ravie!

La miss mit ces chaussures Gucci, et le suivit…

Au café d’à coté tout s’est figé, lui incontestablement aussi audacieux…elle aussi ravissante et sexy

- tu m’as manqué, dit-elle le regardant droit dans les yeux

- toi aussi, j’ai souvent vécu des journées entières te trainant dans mes pensées,
je t’ais vêtue de mes fantasmes les plus insolites…t’étais ma déesse et ma promise…t’immortaliser dans mes pensées me protège de ma solitude et de tout ce qui m’alanguît, tu m’as béni
je parlais souvent paupières fermées de peur qu’on te voit dans mes pupilles que t’es à dévisager aussi tendrement qu’avant…

Une voix sortant de la radio les emporta au rythme de:
« goodbye my lover…goodbye my friend…you have been the one for me…never you move on remember me…remember us…I sweared we’re true»

Et la providence était encore une fois au rendez-vous…ils s’entre contournèrent d’un regard doux nostalgique et profond

Et le serveur de service, les lança d’un sourire lyrique, leurs servit l’habituel café chaud et sucré qu’ils continuèrent à perpétrer … même séparés et alluma leur bougie puis sans mot-dire partit!

- c’est lui qui nous a tourné notre chanson
- oui sûrement…notre chanson d’y de ça longtemps
- en fait au dernier rendez vous d’y a de ça dix ans j’ai oublié de te dire un truc important
- oui dis le maintenant
- je t’aime

Les yeux de la jeune femme se remplirent de larmes, il fit de même
C’est lui tel qu’elle l’a toujours connu…vrai plein de grâce et transparent son affection prononcée lui est typique

Ces larmes le rendaient plus virile, irrésistible et craquant…
Comme d’habitude d’ya de ça tant d’ans…
Elle mit ces lèvres sur ces joues et aspira l’eau bénie qui coulaient de ces yeux mous

Et en moins d’un clin d’œil reprit ces esprits, sur un long long long… baiser

En fait même affublés de cœurs usés engagés dans des averses abrégées … rien n’a changé
Elle…était encore elle,
Lui …encore lui
Malgré eux, leurs passion est à la fois beau temps et pluie !

- tu te rappelles par moment de nous
- oui toujours….et toi
- oui mon amour
et des derniers mots que t'as prononcé : Je ne t’attends pas…mais si tu veux revenir je t’envoudrais juste un peu

- oui…et du dernier rendez-vous avant de se quitter on s’est aimés…
Au rythme de : faisons l’amour avant de nous dire adieu …encore une fois toi et moi…puisque l’amour s’en va…

- je n’ais pas changé tu sais
Je suis toujours ce bonhomme étranger qui…te chante des poèmes …qui commencent par je t’aime et finissent par t’aimer
Et toi non plus tu n’as pas changé toujours…ce parfum léger toujours ce joli sourire j’avais envie de te revenir

- mmmmmm mamour… je t’aime

- أنا نعشقك !!!!!!!!!!!!!!!

Déconnectés de tout de la terre, du ciel, de la loi de newton et celle de la société qui juge au quart de tour
Il n’entendait que sa voix…et ne sentait que sa main la caresser comme s’il s’apprêtait à la sculpter

Quand…

Du coup le maudit téléphone se mit pour la cent et unième fois à sonner, elle ne voulait répondre mais se devait au moins de s’annoncer

- Oui…ok… à plus

Le sien comme par pic fit de même, ils ne pouvaient rester éternellement hors du temps et des lieux :

- Oui…ok… à plus

- On est peut être tous deux obligés de revenir vers nos mondes !

- si tu le dit Oui mais sache que je…t’aimais… je t’aime et …je t’aimerais ma chère et douce adorée

- moi aussi je t’aime plus que jamais…
Nos chemins ont bien fait de se tresser mais… peut être pas au bon moment croisés
Je te garde dans mon âme et cœur précieux Mamour bonbon
Cette fois dieu merci je n’ais pas très très mal... mais …j’y survivrais,
T’es inoubliable,
Je ne te l'ais peut être jamais dit mais...moi j’ai vraiment beaucoup d'affection à te donner!

- toi aussi tu m’as marquée et ramenée vers notre premier baiser
Je me croyais incapable de chérir après ce que j’ai enduré mais à te retrouver je me suis recouvré
Et si dans un autre monde dieu me ferait la grâce d’élire, tu seras ma promise dorlotée
Excuse mes fantasmes qui t'ont offensée...ma disgrâce et mes propos déplacés…
Ma brulante ferveur m’a emporté et t’a embarrassée?

- Non...oui...bon...embrasse ton fils pour moi et dis lui que je l’aime

- toi aussi embrasse…ta fille et dis lui que mon fils l’aime

- à dans une autre vie

- à dans mes rêves mon cœur chérie

samedi 28 février 2009

J’étais au ciel…les guettais !

Les sujets de cet épigraphe sont un couple d’inséparables …
Lui avait vingt sept ans…elle trois ans moins âgée
La nonne furieusement mordue…
Lui amoureusement sure de…d’être aimé !

Vous Excuserez mon indiscrétion mais j’étais au ciel…et ne pouvais ne pas m’immiscer…observer…sans déloger ce qui m’offusquait
Il est toujours aussi passionnant de tout cerner….sans…user de ce pouvoir de contrôler

Ils étaient pour la première fois de leur couple entre étrangers
Assis dans la voiture décapotée au bord d’une plage familière désertée
La pleine lune était au rendez-vous entièrement investie pour illuminer leurs nuits
Le souffle du vent accompagné par la chorale des vagues chantait la fameuse symphonie de l’immortalité
Le sable embrassant la plage les invitait à faire de même…leurs yeux, leurs lèvres, leurs mains et toutes les parcelles de leurs corps enflammés s’appelaient…
Mais la barrière des réfutations les dissociaient…

Ils contemplaient cette splendeur mais ne pouvaient savourer, leurs âmes perdues adjuraient les retrouvailles …mais n’y arrivaient!

Leurs regards se croisaient de temps à autre…et aussitôt rescapaient fuyant ces brulantes larmes habitant la plage des yeux ….
Ils sentaient le bruit du silence avant la tempête…orageuse…mais n’y pouvaient rien

À l’amour comme à la guerre…
Le beau temps des « je t’aime » résistait aux averses passagères …
Un gros nuage noir s’annonce de loin ouvrant sa gigantesque gueule pour dévorer…les étoiles, la lune, ce doux vent du sud et la paix des bienaimés….en une prise

Ils s’y attendaient…ce n’était pas une surprise!
Pour une fois leurs bonne étoile était prise…ils la méprisent mais se déguisent par l’ornement de l’orgueil pour rester éminents !
Le pire incertain que cache le destin reste à …l’horizon
J’étais à méditer que l’attente latente est pire que la souffrance….quand soudain le mal attendu survint…
Les yeux de la jeune fille s’inondèrent d’une pluie de larmes…
Lui effondré essayait de faire de même mais…n’y arrivait point

Ses mirettes souffraient de sècheresse …
Non ...ce n'est pas un inondé de disgrâce …
Contrarié par son stone cœur et des larmes qui le décuvèrent et n’eurent pas la gentillesse de couler…prit sa tête entre ses main et se cacha tel un escargot dans sa peau!

La reine détrônée ne savait quoi faire… détestait sa faiblesse, haïssait son affection débordante, était sure que c’est le début de la fin qui s’annonce…
Ne pouvait que pleurer de se sentir réfutée par le bienaimé qu’elle veut de toute âme et conscience quitter!!!!!!!!!!!!!!!

Moi du ciel les regardais, lisais dans leurs cœurs et connaissais au détail près ce que leurs conscience taisait
Ils se sont malgré tout sincèrement élogieusement aimés
Et…étaient malgré eux sur le point de se déchirer…de soi et du dorloté!

Elle avait le mal inguérissable de ne pas être socialement compatible à son image de marque…
Lui était un « démiurge » têtu et dévêtu de sa foi…
La magie de l’amour n’était pas au rendez vous pour mélanger l’huile et l’eau…mais a fait de l’amour parodique un beylical divinement beau !

Moi du ciel possédais que … Jeunes très jeunes n’avaient pas ce savoir que la raison prime sur l’amour… même quand il est fort et glamour !

Le souffle des vagues priait pour que la belle tienne bon jusqu’à la fin de cette maudite scène…le clair de lune a effacé sa clarté…
Désormais elle est devenue l’ombre de son animosité !

Lui n’avait même pas le courage de croiser ses pupilles dans le couloir des pleurs…de peur de lire cette perpétuelle question qu’il a souvent fuit…

- Me veux-tu autant que notre premier baiser?
Et le OUI impliquera l’impossible restitution des pots cassés !

Le bon beau gosse vaguait des yeux à travers cette splendide nature et se contemplait d’un regard écœuré, comme si les ténèbres qui le hantent ont fini par le heurter…
La vie ne nous parait délice que quand on a la quiétude de s’aimer !

- M’aimes-Tu? Cria-elle d’une voie muette
- Plus que jamais… Brama-t-il hardi

Leurs mains se cherchèrent dans l’obscurité de la clairvoyance moribonde, la providence ne voulant pas les aigrir…les tressa comme par hasard…
À se toucher de la pointe des doigts leurs chaires crochèrent…tremblantes glacées par ce froid qui habite les maux de leurs cœurs et mots…il aime son âme et sa douce peau du fin fond de son ardeur
La toucher lui est vital, la caresser le ravive !

- Alors pourquoi ? Riposta-elle acharnée

Le sollicité soudeur devient d’un coup…sondeur
S’attendant au pire survenu… répondit d’un ton acéré :

- Pourquoi quoi, je ne te comprends pas…parle explicitement ou tais toi à jamais mon cœur !

Et parce nous les femmes gardons souvent les réponses pour nous même mais… jamais…jamais les questions
Cela nous intoxique !
On s’attend naïvement à des réponses lyriques et s’extermine face à l’évidence tragique d’attirer les diables des vérités scéniques!

Elle murmura d’une voix désarmée…:
- Pourquoi, pour qui en sommes-nous arrivés là?

Moi du ciel voyais à vue d’œil venir une boutade telle…
Une cartouche tirée par un silencieux…transperçant l’air à la vitesse du son…pénétrant les entrecôtes de la cible pour s’installer confortablement dans son cœur usé
Un artifice de sang détonerait…et le chant du rossignol suffoquerait tout … ciel terre et nous!

L'imprévisible destin poignant altéra la tragique fin d’un... acte

Et …l’adoré d’une voix suppliante répliqua:

- Non mon cœur, je ne peux te divulguer ce qui s’est passé…ça nous exterminerait…

Ouvrit la porte de la décapotable cherchant de l’air…cette situation l’étouffait !

Il l’aurait aimée morte à cet instant même…pleurer d’elle est pire que de la pleurer !

Et d’une voix répliquante supplia:

- N’insiste pas mon cœur s’il te plait…tu vas nous bousiller

Mais à peine ces quelques mots prononcés…
Elle lui lança en pleine figure ces miettes de confessions latentes qu’elle ne pouvait barder…bêtise et vérité sont d’une éternelle mitoyenneté :

- Chéri, pourquoi ne pas m’épouser ?

Le choque du bonhomme à entendre les mots auxquels il s’attendait était telle que…des larmes enragées ont faillit lui rendre le service de couler!

Moi du ciel suis sure qu’il est très affectif mais ne peut l’exprimer !

Lui d’en bas la savait un peu fofolle mais…pas au point d’interposer les rôles et lui demander aussi ouvertement de concrétiser!

Désarmé tel un prédateur sans dents dont les descendants sont d’une race autre que la sienne…
Son Regard vague embrassait les vagues…son esprit évadé grimpait vers l’horizon… sa tête pale aussi jaune qu’un zeste de citron mettait en valeur la rougeur des joues aussi asperges que ceux d’une vierge…
La fièvre lui fit barbeler quelques mots insignifiants…puis…pris par le piège de la transparence descendit de la voiture et sursauta sur la banquise de la corniche !

Le jeu de la culpabilité est son unique issue, persuadé qu’elle l’aime plus que tout…montra ces déboires sans réserve…
La vérité monstrueuse ne devait pas sortir des son corps empoisonné…il l’aime plus que tout, veut la garder et ne peut l’envenimer !

Elle le rejoignit défiant ce vent glacial, sa prédisposition à s’enrhumer et ce déchirement que la réponse a provoqué…
L’embrassa fort sur la joue, la bouche et les bouts …et pleura sa conscience qui dort et ce beau rêve presque mort !
Elle le savait cordial…son visage aussi plat qu’une citronnade donnait l’air d’une mine roide…ça la décevait !

Le vent soufflant dans les yeux du bienaimé a aidé quelques larmes à couler…ou peut être que vraiment il pleurait…à vous de juger !

La chérie source du drame, ne détecte plus rien de ce que jadis ces sens captaient!

S’assit à ses cotés sur le bord, se serra à lui, réchauffant son coté cœur et reprit l’effort de répéter sa perpétuelle question :

- Pourquoi se quitter, tu as d’autres projets ?

Moi du ciel m’apparaîtais à leurs tomber sur la tête…

En fait…Je ne sais quoi vous dire…
L’histoire à officiellement fini à ce stade mais je vais vous offrir le complément qui s’est produit et qui a officieusement tout gâché…

Le bonhomme débarrassant son crane des pommes de ces mains, releva la tête, et visa son amourette d’un regard de condoléances…il lui était exigible de donner la bonne réponse au moins pour être honnête dans sa malhonnêteté !

Ces lèvres bougeaient mais la voix ne traduisait pas des mots compréhensibles, ou…
Est-ce elle qui a perdu son identité et dédaignait sa langues natale pour ne pas avoir la gorge tranchée par cette vérité !

Le silence rejaillit à la surface pendant cette fraction de seconde ou chacun regardait de son coté cherchant son âme errée sur l’eau de cette mer amère !

Ils sentirent le besoin de parler le langage des aimés…se cherchèrent les mains pour les rapprocher, et à leurs croisement…leurs têtes se tournèrent l’un vers l’autre et ils s’embrassèrent aussi farouchement que leurs première nuit…ils se serrèrent forts dans l’espoir de fusionner mais à leurs désarroi la latente question les interpela
Et…

Le garçon répondit :

- Bon ok je ne vais pas me taire si…c’est ce que tu veux me voir faire :
Ma frayeur est que l’utérus qui m’a mis au monde REFUSE incontestablement de te porter, et je ne peux que m’incliner à sa volonté,
Cette vérité te tue, je t’aime, je t’ais fait mal, je t’aime, il ne fallait pas me demander de nous deux c’est toi qui s’est tirée dessus, je t’aime, tu t’es suicidée en tirant le blason que j’avais en main, tu ne m’aime plus, je t’aime quand même!
L’utérus qui m’a porté ces vingt sept ans partage ma peur que tes fardeaux frappent à ma vie et à ma descendance alanguie, une moins belle m’attends, je l’aimerais certes moins mais compenserais l’affectif par l’envie, aurais un beau bébé, et tu feras de même si t’arrive à m’oublier, je t’aime!

La fille vit ces mots faire le tour de son crane sans détecter la piste d’atterrissage de sa raison…
L’artifice de la vérité embrassa celui de son sang … son cadavre figé ne sut quoi spéculer…s’attendait à tout sauf à cette véracité… contemplait ces lèvres qui lui ont tiré dessus sans désarroi….dévorant son prédateur des yeux…le vit du coup aussi chimérique que l’amour qu’elle lui portait !

Moi du ciel avais tellement mal qu’une larme a coulé de mon œil gauche leurs est tombé dessus…les a mouillés… ils se sont depuis quittés mais pas oubliés !

Mon œil droit a refusé de faire de même…il savait que dans dix ans leurs chemins se recroiseraient…

Je ne serais probablement pas au ciel pour vous raconter ce qui en est mais…de là où je suis prierais qu’ils ne subissent pas une deuxième fois la même destinée!